La carte représente assez fidèlement les fractures entre différents quarties (dans ma ville, c'est frappant).
Par conte, les taux de pauvreté de Santa Barbara ou Malibu laissent songeur. Je connais moins bien Malibu, mais Santa Barbara, il faut bien les chercher les pauvres.
Ou les chiffres tiennent compte des SDF.
Tu parle de "ta ville" tu vis aux States? Dis nous en plus ça nous intéresse.
Après quelques mois sur la côte ouest (et j'insiste: la structure des villes, et l'identification de la catégorie sociale dépend de la zone géographique), on identifie assez rapidement les "pauvres" et les "riches". Mais ca ne se voit pas du premier coup d'oeil pour un européen je pense.
Par exemple, quasiment tout le monde vit dans une maison individuelle. Quasiment tout le monde a deux, voir trois voitures.
C'est ce qu'il y a autour qui permet d'identifier la teneur sociale du quartier.
Palissades en bois pour délimiter les jardins, mur d'enceinte autour du "lotissement" (les "lotissements" aux USA peuvent avoir la taille d'une ville moyenne francaise), parfois grille à l'entrée (là, c'est le standing encore au-dessus)=riches (disons aisés).
Grillages pour délimiter les jardins, pas d'enceinte autour du lotissement=pauvres (relativement).
Les très pauvres sont encore plus facilement identifiables: ils marchent et/ou utilisent les transports en commun. Les gens à qui je dis ca en Europe pensent que c'est une plaisanterie, mais pas du tout.
Tout ca est donc valide pour la côte ouest, dans les grandes "banlieues" métropolitaines.
A San Francisco, par exemple, les choses sont différentes du fait de la structure urbaine.