Les déficits sociaux et budgétaires ne pourront se réduire qu'à la condition d'une reprise de la croissance de l'activité, des investissements et de la gestion des recettes fiscales, des dépenses publiques. Or, en raison d'un matraquage fiscal trés important, les entreprises et les investissements se réduisent et les recettes fiscales, liées, en sont naturellement en baisse, le pouvoir d'achat, stagnation salariale expliquant, est en trés nette baisse ce qui explique également le ralentissement substantiel de la consommation et donc des recettes de TVA et quant aux dépenses publiques en dépit d'annonces séduisantes, elles se maintiennent voire progressent sans que la qualité ou l'efficience des services publics, auprès des citoyens ne soit au rendez vous.
On peut, dès lors, comprendre les réserves, les inquiétudes et la colère des citoyens. Que ces derniers s'organisent, au lieu d'attendre que cela proviennent de formations politiques, qu'ils exigent une efficience et aussi une redéfinition des priorités des compétences de l'Etat et des collectivités territoriales, que l'Etat puisse, enfin réduire la pression fiscale, que les entreprises retrouvent confiance, investissent et embauchent, que des compromis sociaux, par le dialogue soient passés entre les salariés et les entreprises et la croissance reviendra, la réduction des déficits n'en sera que plus facile.