Entre 2000 et 2011, les dépenses de la ville ont bondi de 44,45 %, selon les chiffres des budgets prévisionnels. Principale explication : la hausse de 42% de la masse salariale. Depuis l’arrivée de Bertrand Delanoë, la Mairie de Paris a augmenté ses effectifs de près de 10.000 postes
C'est le cas de toutes les communes en France. La fiscalité locale a bondi en 2008-2009 lorsque l'Etat a transféré des responsabilités aux municipalités, ce transfert a désavantagé les plus grandes villes, notement Paris. D'après moi, c'est plutôt une bonne idée de faire payer plus les habitants des grandes zones urbaines, car ceux-ci bénéficient de plus de services (transport, culture, santé, etc).
il existe par exemple un « délégué au design » -, avec des salaires dignes d’un préfet de région, qui peuvent atteindre 179.000 euros brut par an.
Un "délégué au design" peut sembler dérisoire, mais il faut bien prendre en compte que Paris vit de tourisme, et le tourisme n'est pas juste une boutique de souvenir, c'est une industrie de service à haute valeur ajoutée qui rapporte beaucoup de devises. Alors, oui, Paris a besoin de quelqu'un qui s'occupe de la maintenir belle aux yeux des visiteurs.
Pendant le premier mandat, taxe d’habitation et taxe foncière n’ont pas évolué. Malgré cela, les impôts collectés ont augmenté de 41% en 7 ans.
Mais il s’était bien gardé de dire que les impôts locaux grimperaient de 36% en deux ans. Le maire de Paris ne s’est pas contenté de rehausser les taux de la taxe d’habitation et de la taxe foncière, il a aussi créé une nouvelle taxe foncière départementale. Au total, entre 2001 et 2010, le montant des impôts perçus (hors impôts sur les sociétés) a progressé de 78%. Pas mal, pour un Maire qui aime répéter que les parisiens sont bien lotis.
http://www.capital.fr/a-la-une/intervie ... res-683488
Il s'est bien gardé de le dire, puisque le transfert de compétences de l'Etat vers les municipalités était une décision du gouvernement et non du conseil municipal. Pour maintenir les services, il faut bien des revenus, non?
Tiens un peu de lecture, avec des graphiques:
http://www.lesechos.fr/16/09/2013/lesechos.fr/0203006881113_impots-locaux---le-palmares-des-hausses.htm
Ceci dit.
On peut reprocher pas mal de choses à Dolanoë: la faiblesse du lobby envers l'international, l'entretien d'une relation déséquilibrée vis-à-vis des autres communes d'Ile-de-France ou l'implication plutôt molle dans l'AP. Mais les critiques sur la fiscalité sont assez improductives, les parisiens sont bien lotis et ils le savent bien. Par ailleurs, l'UMP pourrait assez aisément reprendre la mairie, il suffirait qu'ils présentent un candidat sérieux et... parisien, car l'électeur parisien, comme n'importe quel français, tient à ce que sa commune soit gérée par quelqu'un du cru qui aime sa ville.
Et puis une dernière chose, si ton objectif est de convaincre, alors les jeux de mots sur le nom des gens décrédibilise un tantinet tes arguments.