Trois questions sur le libre travail des Roumains et Bulgares au sein de l'UE
Sept ans après l'entrée de leurs pays dans l'Union européenne, Roumains et Bulgares peuvent travailler librement dans l'ensemble des Etats membres, à compter du mercredi 1er janvier, au nom de la libre circulation des personnes. En 2007, la plupart des Etats leur avaient imposé de réclamer un permis de travail pour occuper un métier, contrairement aux autres ressortissants de l'Union.
Une révolution ? Pas tout à fait. Car 17 Etats membres avaient déjà levé ces restrictions. Entre inquiétudes et réalité, francetv info revient sur les principales conséquences de ce changement
1Qu'est-ce qui change ?
Depuis 2004, Roumains et Bulgares étaient confrontés à deux cas de figure. Il y avait les métiers fermés, qui nécessitaient l'obtention d'une carte de séjour et d'une autorisation de travail en préfecture. Et les métiers ouverts, qui ne nécessitaient aucun document particulier. Agriculture, pêche, électricité, santé, bâtiment... Une liste de 291 métiers "en tension" avait été dressée en octobre 1992, pour épouser les besoins de l'économie française (contre 150 en 2008 et 62 en 2007). A compter du 1er janvier 2014, les ressortissants des deux pays pourront désormais prétendre à tous les postes, sur présentation d'une carte d'identité ou d'un passeport. L'article 48 du traité européen prévoit tout de même que le candidat réponde "à des emplois effectivement offerts" dans le pays qui l'accueille.
Les caravanes roms arrivent !