Avec "L’identité malheureuse” (Stock), l'écrivain et philosophe Alain Finkielkraut a créé l’événement. Parce que ce livre est accessible au plus grand nombre. Et parce qu’il aborde, d’une façon non consensuelle, des thèmes forts, qui sont dans la tête de beaucoup de Français: à l’heure de la mondialisation et d’une immigration que l’auteur juge "non contrôlée”, quel est, demain, le devenir de la France ? Quelle approche de la laïcité doit prévaloir qui permette, dans une France ébranlée, le maintien du "vivre ensemble” ? Comment transmettre le savoir ? La vision du philosophe est plutôt noire. Mais il veut croire que tout n’est pas joué.