Cemab expliquez nous en quoi le communisme est une menace humanitaire ?
mais avec le plus grand plaisir :
les goulags, camps de travail forcé, principalement de 1930 à 1953 ;
la grande famine de 1932-1933 ;
l’arrestation de communistes anti-staliniens (y compris non russes), l'assassinat de milliers d'entre eux à partir de 1934 (principalement en URSS mais aussi à l'étranger) ;
les « Grandes Purges » de 1936-1938 ;
l’invasion de la Pologne pendant l'application du pacte germano-soviétique (1939-1941) ;
les déplacements forcés de populations.
En particulier, l'étude du système soviétique cherche à montrer l'existence d'une continuité dans les politiques répressives des gouvernements issus de la révolution d'octobre 1917 tout au long de l'histoire de l'URSS, en confirmant que le processus de terreur s'est mis en place en Russie peu après la prise du pouvoir par les bolcheviks, avec la création de la Tchéka, l'interdiction progressive des journaux d’opposition, l'arrestation et exécution de nobles, bourgeois, mencheviks, SR de gauche, anarchistes et paysans, la répression brutale des grèves ouvrières, ou de révoltes (Kronstadt). L’auteur de cette partie du Livre noir, Nicolas Werth, précise qu’il « n’a pas la prétention de présenter des révélations sur l’exercice de la violence d’État en URSS » qui « a déjà été, depuis longtemps, explorée par les historiens »3. Les faits avaient déjà été étudiés, notamment par Jacques Baynac4. Cependant la question de la continuité entre le léninisme et le stalinisme, y compris sur le plan de la violence d'État, continue à faire débat (voir article révolution russe).
en Europe de l'Est : les procès politiques (par exemple le procès Slansky), les camps de travail forcé (principalement de 1948 à 1956), la répression de manifestations populaires : en RDA en juin 1953, en Hongrie en 1956, en Tchécoslovaquie en 1968 ;
en Chine :
la famine sans précédent de 1959-1961, conséquence de l'échec du « Grand Bond en avant » ;
les laogais, camps de travail forcé, principalement de 1954 à 1978 ;
la « révolution culturelle », décrite comme étant une « guerre civile, ouverte ou larvée » ;
l’occupation du Tibet.
En particulier, les auteurs concluent que les communistes chinois ont perpétré un génocide culturel à l’encontre des Tibétains. Jean-Louis Margolin déclare que les meurtres furent proportionnellement plus importants au Tibet qu’en Chine intérieure, et que « l'on peut légitimement parler de massacres génocidaires en raison des nombres impliqués » ;
en Corée du Nord : les répressions exercées par le régime dictatorial de la « République populaire démocratique de Corée », depuis sa mise en place en 1948 ;
au Cambodge : la déportation, puis l'élimination d'une grande partie de la population urbaine par le régime des Khmers rouges, au pouvoir de 1975 à 1979 ;
à Cuba : les emprisonnements et condamnations à mort depuis la prise de pouvoir par Fidel Castro en 1959 ;
en Afghanistan : l’intervention militaire de l'URSS de 1979 à 1989 ;
http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Livre_n ... communisme
et du même lien (pas trop se fatiguer pour une évidence non plus)
Robert Hue