http://www.lemonde.fr/europe/article/20 ... _3214.html
Le pays dispose depuis 2002 d'une loi sur l'euthanasie qui concerne des personnes majeures et conscientes formulant une demande « volontaire, réfléchie et répétée » qui est examinée par trois médecins. Les auteurs du texte sénatorial estimaient que la décision de fin de vie, « acte d'humanité posé en dernier recours », devait aussi être accessible aux mineurs, à condition qu'ils jouissent d'une capacité de discernement, évaluée par un psychologue ou un pédopsychiatre.
Les enfants gravement malades, en phase terminale, affrontant « des souffrances physiques et insupportables » pourront demander l'euthanasie, à condition que leurs deux parents soient d'accord. La notion de souffrance psychique a été écartée.