Si nous consommons tous, légèrement, l'économie s'effondre dans combien de temps ?
C'est une question intéressante
en cas de chute de la consommation, le système va-t-il s'effondrer ou se réguler.
chute de la consommation veut dire sur capacité de production.
Certaines entreprises coulent, les survivantes se partagent le marcher restant, et redeviennent prospère. Je pense que ça se régule au niveau des entreprises.
Mais montée du chômage.
Là ça peut se réguler de deux façons,
- l'actuelle, augmentation des prélèvements pour l'assistance des sans travail, société à deux vitesse entre ceux qui ne travaillent pas et ceux qui travaillent, baisse de niveau de vie général
- par partage du travail, moins d'heures, salaire plus faible, baisse du niveau de vie.
Mais la baisse de la capacité d'achat est-elle un problème si la consommation a été réduite ?
Certains économistes commencent à théoriser sur les scénarios de décroissance soutenables. Parmi les aspects à prendre en compte, ils évoquent la notion de service rendu. Si par exemple vous avez une large diffusion de voitures low cost performantes à basse consommation, le PIB diminue, mais vous avez un service rendu équivalent. De même si vous substituez à la voiture des transports en commun efficaces, vous avez un effet de baisse de PIB couplé avec une amélioration de services. Globalement, ces modèles induisent aussi une baisse globale de la facture pour le consommateur.
Un des problèmes est celui de la répartition des efforts et du respect d'un principe de justice sociale. Ainsi, le développement de bâtiment à haute performance énergétique à prix normal sans augmentation de prix par rapport à ce qui se faisait avant (c'est possible dans le neuf) où vous consommez 50 kWh/M2/An (soit 8 à 10 fois moins qu'un bâtiment construit dans les années 60) profite à ceux qui peuvent acheter un logement, donc les personnes les plus aisées qui voient ainsi leur facture énergétique fortement diminuer alors que les plus modestes restent dans des logements énergivores et dépensent beaucoup en chauffage.