les joies de l immaration voulu par l umps
envoyons les senateurs et l assemble nationale en banlieue vite vite
"Sale Française, sale pute !" Pour Sophie (1), aucun doute n'est permis : c'est bien à elle que s'adressent ces insultes, proférées à la sortie du collège par des amis des deux jeunes qui ont été exclus définitivement la veille, lors d'un conseil de discipline. La prof savait bien que le virage "post-exclusion" ne serait pas simple à négocier : c'est à sa ténacité qu'est due la mise au ban de ces élèves. Les autres enseignants de l'établissement, impressionnés par la défense et la détermination de leur collègue, l'avaient avertie : la semaine promettait d'être houleuse. "C'était difficile à croire, puisque les exclusions ont eu lieu au sein d'une classe où les élèves se détestent. Lors du conseil de discipline, les délégués ont laissé leurs camardes accueillir leur sanction dans l'indifférence la plus totale", s'étonne-t-elle encore.
Rappel à la loi
Sophie décide de ne pas relever les insultes, fait mine de ne pas avoir entendu et continue son chemin, pour éviter de faire monter davantage la pression. La jeune prof décide toutefois d'en parler au principal entre deux portes, au cas où d'autres problèmes de cet acabit venaient à arriver. Surprise : le chef d'établissement, d'habitude plutôt enclin à minimiser les faits pour éviter de faire des vagues, exige un rapport de l'enseignante, qualifiant les faits de "graves". Et ses collègues de surenchérir en insistant pour l'escorter jusqu'au RER tous les soirs jusqu'aux...
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