Salut Liberté,
Il ne s'agit pas, sur ce fil, d'accepter ou d'aider les Roms séjournant en France, mais de refuser ou d'accepter la méthode Aussaresses pour régler le problème. Përso, je la refuse car :
... "Plusieurs historiens et chercheurs tentent, depuis trente ans, de reconstituer, à partir de témoignages, l’histoire de ce peuple : il n’est pas dans la coutume tsigane de consigner les histoires dans les livres, mais plutôt de les perpétuer par la parole, les poèmes ou les chansons. Au fil des siècles, les Roms subirent l’esclavage (jusqu’en 1856 en Europe de l’Est), les persécutions et les pogromes. Leur exclusion fut généralement le fait de pouvoirs locaux (les boyards d’Europe balkanique) ou centralisés (l’État français de Vichy, par exemple).
Le point culminant de ces persécutions fut l’extermination systématique des Roms, Sinti et Manouches de l’Allemagne nazie et des territoires qu’elle occupa. Pour parler de leur génocide, les Tsiganes forgèrent un mot en langue romani : « Samudaripen », qui signifie « meurtre total ». Les trois quarts des Sinti et les trois quarts des Roms polonais périrent assassinés, notamment dans les chambres à gaz d’Auschwitz-Birkenau (entre 20 000 et 25 000 Roms y furent mis à mort : les Tsiganes furent la troisième catégorie la plus touchée par les exterminations de Birkenau, après les Juifs et les Polonais). Les historiens estiment le nombre de Roms victimes de l’extermination à 500 000 morts, bien que les chiffres soient extrêmement difficiles à établir de façon certaine et définitive……
…. À l’Est, les régimes communistes, sous l’autorité de Moscou, nièrent l’existence d’un génocide racial (qu’il s’agît de la Shoah ou du Samudaripen) : pour Staline et l’URSS, seules comptaient les victimes soviétiques, et on dénia aux Roms comme aux Juifs le droit de faire entendre leur extermination. Il fallut attendre la chute du Rideau de Fer pour que les témoins roms commencent à parler peu à peu et que le public entende leur histoire….."
http://www.michelcollon.info/Qui-sont-les-Roms.html