Oui, parce que le vrai terroriste, il ne sera pas en djellabah le jour J. A moins d'être débile !
Il ne faut pas voir les choses d'une manière simpliste comme présentée dans une dépêche.
Il faut savoir qu'il n'est pas rare que dans cet hôpital du centre-ville, donc facilement accessible, une dizaine de policiers soient régulièrement mobilisés pour des histoires de règlements de comptes entre gitans, roms, ou arabes, voir corses.
Quand l'un d'eux est blessé et envoyé aux urgences, la dizaine de flics est chargé de maintenir l'ordre et le protéger car très vite rapplique toute une meute qui veut soit s'en prendre à lui, soit le défendre face à ces derniers. Et ça devient vite le bordel. Mobiliser une dizaine de flics ça arrive régulièrement ici dans cet hôpital.
Si en plus une femme signale "un groupe d'arabes armés qui déambulent dans l'espace public de l’hôpital" (une déscription sous le coup de l'émotion est souvent très réduite et primaire), la police peut penser que ça peut dégénérer encore plus rapidement que les cas précédents vu qu'ils étaient armés.
Il est donc normal que par précaution ils envoient des flics en nombre. Il faut quand même connaître le contexte de cet hôpital et le point de vue de la police pour comprendre ce qui peut prêter à sourire à première vue.
Et si un flic s'était trouvé en face du con et avait tiré on aurai dit "c'était une
blague de potache les armes n'étaient même pas vraie"