Qu'on se le dise une fois pour toutes : les "bobos" ne sont pas de vrais bourgeois, mais des parvenus qui ne viennent pas d'un milieu de bourgeois. On ne décide pas, en fait, on appartient à un clan ou non. On distingue, pour schématiser, plusieurs catégories de bourgeois : 1) La petite bourgeoisie Bourgeoisie d'une ou deux générations s'étant formée par une brève ascension sociale. Elle débute généralement par le commerce ou l'artisanat, puis au fil de la deuxième puis troisième génération, elle peut s’élever socialement à un niveau de moyenne bourgeoisie. Cette classe est légèrement au-dessus de la classe moyenne de la société et se distingue surtout par sa mentalité. La petite bourgeoisie (artisans, petits commerçants, boutiquiers, petits agriculteurs propriétaires, etc.) se distingue du prolétariat surtout par la mentalité. Il ne s'agit pas de salariés, mais en général ils n'ont pas eux-mêmes d'employés. Exemple ("Loin du brésil") : /video/xv7kpx_trailer-loin-du-bresil-vf_shortfilms 2) La moyenne bourgeoisie Elle dispose de patrimoine ou de revenus solides, mais sans l'aura de la grande bourgeoisie. Elle serait selon certains une bourgeoisie de la troisième génération et au-delà , elle possède parfois quelques alliances avec d’autres familles issues du même milieu et parfois même nobles. Elle se distingue surtout par ses métiers : artisans, petits commerçants, boutiquiers, petits agriculteurs propriétaires. Interview (entreprise familiale) : /video/xbgteo_la-bourgeoisie-dans-tous-ses-etats_school 3) La grande bourgeoisie Bourgeoisie du XIXe siècle, ou au moins de la quatrième ou cinquième génération , qui se caractérise par des mariages nobles et des alliances intéressantes (et intéressées). Cette tranche de la bourgeoisie possède un patrimoine historique et culturel important créé et amplifié au fil des décennies. Le nom de ces familles est généralement connu dans la ville où elles résident et, bien souvent, des ancêtres ont contribué à l’histoire régionale. Les charges exercées par ces familles sont considérées et respectées. C’est en quelque sorte une « petite haute bourgeoisie ». Téléfilm "le clan des Lanzac" ?v=QLuaIOMDZbw La plupart des grandes familles industrielles françaises se classent dans cette catégorie. 4) La haute bourgeoisie Cette bourgeoisie, qui est généralement composée de familles déjà bourgeoises à la Révolution , n’aurait exercé que des « professions honorables » et périodiquement contracté des alliances illustres dans ses branches. Par mimétisme avec l'aristocratie, ces familles s'imposent une sorte d’état de noblesse qui leur interdit certains mariages (mésalliances) ou certaines professions (dérogeantes). Elles auraient pu prétendre devenir nobles mais, faute de régime politique le permettant, elles demeurèrent bourgeoises. Durant la première moitié du XXe siècle, la haute bourgeoisie fut symbolisée par « les 200 familles ». Jouissant d'un train de vie fastueux, elle fréquentait alors les grands artistes de son temps, comme l'a décrit par exemple Marcel Proust dans son oeuvre romanesque. Son patrimoine culturel, historique et financier reste aujourd'hui important. Dans la société française actuelle, Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot ont étudié la permanence et les mutations de cette classe, et en particulier sa manière de se protéger des « nouveaux riches », en soulignant la contradiction interne de cette attitude : « nouveaux riches » d'hier cherchant à supprimer pour d'autres les conditions qui ont permis leur ascension sociale, tout comme une entreprise pourrait chercher à supprimer les conditions de concurrence qui ont permis son arrivée au sommet. La limite est ici ténue avec l'aristocratie et ces deux mondes s'entrecroisent à l'heure actuelle : /video/x74bew_dans-les-ghettos-du-gotha-1_webcam 5) La haute société protestante Le terme de « Haute société protestante » (HSP) désigne une puissante minorité protestante, descendante des Huguenots. Volontiers discrète, elle dispose néanmoins d'un solide pouvoir financier (Banques et Institutions financières) et bénéficie d'une influence politique et sociale non négligeable dans la société française. Un exemple typique : Antoine Ruffenacht, ancien ministre, ancien maire du Havre. ?v=3yumbevGiQ0 Cette classification toute descriptive et statique s'appuie sur l'idée que la bourgeoisie est d'abord et avant tout héréditaire, et que l'on en grimpe les échelons par l'accumulation quasi-mécanique du patrimoine au fil des générations. Elle ne rend donc pas compte de l'émergence soudaine, et fréquente, de réussites individuelles qui placent d'emblée la personne concernée dans la « haute bourgeoisie ». Or la mobilité sociale d'une génération à l'autre est certainement une des caractéristiques fondamentales de la bourgeoisie par rapport à la noblesse, aux États-Unis, bien sûr, mais aussi en France, en Europe, au Japon, ou même dans l'Inde ou la Chine d'aujourd'hui. Bourgeoisie bohème ? Non, car trop récente et n'entrant pas dans le cadre des clans héréditaires dont question ci-dessus. Le «Bo-Bo» ou «bourgeois-bohème». Autour des années 1960, une nouvelle forme de bourgeoisie voit le jour, issue du secteur tertiaire. Loin de la figure de l'austère bourgeois, celui-ci est « créatif » et « bohème », et s'il cherche toujours une justification morale, celle-ci est désormais colorée d'écologisme ou de citoyennisme, selon un modèle venu de la côte ouest américaine et de la contreculture. Elle se cherche alternative, mais son idéologie est en accord avec les mutations du capitalisme et correspond au modèle du néolibéralisme, dans lequel la propriété n'est plus une valeur fondamentale. En parallèle avec la disparition du lien social, qui ne correspond plus au nouveau modèle bourgeois, la société libérale a alors tendance à se tribaliser. La bourgeoisie essaye de faire croire à sa disparition derrière sa nouvelle allure. ?v=fi2RJ9pC02k

Qu'on se le dise une fois pour toutes : les "bobos" ne sont pas de vrais bourgeois, mais des parvenus qui ne viennent pas d'un milieu de bourgeois. On ne décide pas, en fait, on appartient à un clan ou non. Cette considération, ainsi que le développement fantaisiste qui la suit, est parfaitement puérile et ridicule. Vous développez une conception raciste de "la bourgeoisie", qui contredit complètement la nature de cette classe et témoigne d'une absence totale de sens historique. Vous mesurez les différents types de bourgeoisie selon des degrés de quartiers de noblesse comme on faisait au 17ème siècle pour classifier les divers éléments de l'aristocratie. Comme si la bourgeoisie se jugeait au sang et aux morts, alors qu'elle est la négation absolue de tout cela ! Un bourgeois qui l'est depuis des générations n'est pas plus bourgeois qu'un parvenu, il l'est beaucoup moins, enfin ! La bourgeoisie est la classe la plus entreprenante, la plus novatrice, la moins soumise aux préjugés, à la naissance, à la terre, au sang, à la race, au nom, au pays et tout ça. Toutes ces choses qui s'héritent, ils les vendent, ils les bazardent quand ça leur chante aussi facilement que vous virez vos vieilles chaussettes. (Vous avez vu ? Ils s'achètent des noms, les mecs : ils s'en foutent de comment ils s'appellent, de leur famille et tout ça, ils n'en n'ont rien à braire. Laissez tomber les films et les vidéos débiles et lisez Molière, c'est beaucoup plus utile). Comme à l'accoutumée, vous ne savez manifestement pas de quoi vous parlez. Et en lançant ainsi un tel sujet, vous restez conforme à l'ensemble de votre oeuvre : leurrant, dispersant et mystificateur.

Qu'on se le dise une fois pour toutes : les "bobos" ne sont pas de vrais bourgeois, mais des parvenus qui ne viennent pas d'un milieu de bourgeois. On ne décide pas, en fait, on appartient à un clan ou non. Cette considération, ainsi que le développement fantaisiste qui la suit, est parfaitement puérile et ridicule. Vous développez une conception raciste de "la bourgeoisie", qui contredit complètement la nature de cette classe et témoigne d'une absence totale de sens historique. Vous mesurez les différents types de bourgeoisie selon des degrés de quartiers de noblesse comme on faisait au 17ème siècle pour classifier les divers éléments de l'aristocratie. Comme si la bourgeoisie se jugeait au sang et aux morts, alors qu'elle est la négation absolue de tout cela ! Un bourgeois qui l'est depuis des générations n'est pas plus bourgeois qu'un parvenu, il l'est beaucoup moins, enfin ! La bourgeoisie est la classe la plus entreprenante, la plus novatrice, la moins soumise aux préjugés, à la naissance, à la terre, au sang, à la race, au nom, au pays et tout ça. Toutes ces choses qui s'héritent, ils les vendent, ils les bazardent quand ça leur chante aussi facilement que vous virez vos vieilles chaussettes. (Vous avez vu ? Ils s'achètent des noms, les mecs : ils s'en foutent de comment ils s'appellent, de leur famille et tout ça, ils n'en n'ont rien à braire. Laissez tomber les films et les vidéos débiles et lisez Molière, c'est beaucoup plus utile). Comme à l'accoutumée, vous ne savez manifestement pas de quoi vous parlez. Et en lançant ainsi un tel sujet, vous restez conforme à l'ensemble de votre oeuvre : leurrant, dispersant et mystificateur. Qu'il ait con se praitenciard ! :

Oui, et bien je vous invite à lire les travaux de Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot sur le sujet, deux chercheurs du CNRS qui ont depuis vingt ans publié plusieurs ouvrages sur le sujet (dont le dernier s'intitule "La violence des riches"). C'est de leurs études, qui mettent en exergue les classifications par niveau (castes), que j'ai tiré ces informations. j'avais d'ailleurs placé un lien vidéo ("dans les ghettos du gotha") que manifestement vous n'avez pas regardé. http://www.legrandsoir.info/michel-pinc ... iches.html

Et encore une autre référence qui parle de cette typologie : http://www.amazon.fr/Sociologie-bourgeo ... 270714682X Désolé, mais je crois davantage en l'analyse de deux sociologues réputés du CNRS qu'en vos élucubrations. Et ces différences, je les ai rencontrées tous les jours dans la société française quand je vivais en France, et je les croise aussi dans la société britannique.

De mieux en mieux ! Vous me citez deux staliniens de la plus stricte obédience ! Vous "croyez" dans l'analyse des stals, maintenant ? Vous voulez que je vous explique ce qu'ils veulent dire ? Parce que si vous, vous n'avez pas les sous-titres, moi je les ai. Je les connais par coeur, je suis comme eux. Vous voulez me jouer quoi, là ? (NB : d'une manière générale, n'essayez jamais les arguments d'autorité avec moi, ça ne prend pas, jamais, et cela produira l'effet inverse de ce que vous souhaitez - me faire fuir). S'il y a une reproduction automatique de la bourgeoisie par la naissance (les accumulations de rentes, les héritages, etc.) et s'il faut à tout prix insister là-dessus, c'est pour quoi faire ? Eh bien, pour montrer que Le Règne arrive, mon cher, n'allez pas chercher plus loin. La Noblesse, au début et pendant très longtemps, elle a rendu bien des services et fait fonctionner la société (pas une société juste, selon les marxistes, mais nous ne nous occupons pas de cela maintenant). Par exemple, c'est eux qui allaient à la guerre, se faisaient massacrer, etc. pour protégr le pays. C'est eux qui modernisaient le pays, qui créaient des choses, etc. Pourquoi est-ce qu'ils se sont faits virer comme des malpropres, à un moment ? Parce qu'ils se sont contentés d'être des héritiers, de claquer le pognon sans rien foutre, de passer leur temps à des futilités à la Cour, ne plus rien faire que s'endormir sur leurs lauriers. Ils ne tenaient plus la route, face à la bourgeoisie, qui elle, avait envie de bosser, de faire des choses nouvelles et pas de roupiller. Tant que la Noblesse a présenté quelque utilité, même illusoire, elle a tenu le coup, mais dès qu'ils sont apparus surtout comme des feignasses se contentant d'hériter ("vous ne vous êtes donné que la peine de naître", leur disait Beaumarchais), ils ont dégagé vite fait. Le but des Pinçon (ou de même Bourdieu, les Héritiers, et son obsession de la "reproduction sociale"), c'est de dire que la bourgeoisie va se casser la gueule. Elle ne crée plus rien, elle se contente de jouir (elle a ses Cours à elle, Ibiza, Marakech, etc.) et d'imaginer des magouilles (Paradis fiscaux etc.) pour préserver le patrimoine. Bon, ça, c'est les éléments d'analyse les plus simples, les rudiments. Faut les connaître et pas "croire aux sociologues éminents", à la sainteté de CNRS ou autres pipeaux ejusdem farinae . Ces éléments ne suffisent pas, mais si vous ne les avez pas, vous ne pouvez que passer pour un charlot, camarade.

Qu'ils soient staliniens n'empêche pas la justesse de leur analyse, même si je ne partage évidemment pas leurs conclusions. Cette même typologie existe dans d'autres pays (Angleterre, etc.) et "ne se casse pas la gueule", comme vous dites, car cette stratification sociale y est admise et considérée comme "juste" (pour autant que ce mot ait un sens). Ce qui est "juste", c'est l'ordre (et non pas l'équité ou l'égalité), c'est la société pyramidale que l'on accepte comme telle dans beaucoup de pays (sauf en France, pays profondément malade depuis la RF). Observez que la "haute bourgeoisie" l'était déjà avant la RF, et qu'elle aurait être été anoblie si cet infâme événement, dénué de tout fondement moral, ne s'était pas produit. Mais bon, il faut bien faire avec, et les différenciations sociales d'aujourd'hui, qui existent toujours bel et bien et se traduisent dans les divers types que j'ai cités ont une légitimité économique et sociale incontestable.

Vous fuyez le débat et vous bottez en touche. Je vous dis que votre typologie fondée sur les quartiers de noblesse et l'ancienneté dans l'embourgeoisement est infantile et débile. Que vous n'avez pas trouvé cela chez Pinçon Charlot que vous m'opposez comme un leurre, pour m'impressionner, mais plutôt dans vos vidéos pour sous-doués et les divagations de votre esprit immature et pas informé. Vous ne faîtes que rajouter maintenant de nouvelles inepties : que les bourgeois n'aient eu qu'à attendre pour être integrés à la noblesse, etc. Mais ce sont ces mêmes bourgeois qui ont coupé la tête aux nobles, c'est pas moi, c'est pas le parti communiste. Ils n'avaient pas envie d'attendre, eux. Que vous décrétiez on ne sait d'où votre histoire- fiction, écrite au futur antérieur, ça intéresse qui ?

Si les "Bobos" ne sont pas des vrais bourgeois, alors pourquoi continer à les surnomer "bobos" ? Et puis "bohême" ne me semble pas aproprié pour des personnes qui me semblent plutôt sédentaires et qui ne vivent en rien une vie de "bohême"... Je ne suis pas forcément contre le fait d'étiqueter des groupes sociaux (étiqueter permet un peu de savoir de qui est composée la société dans laquelle on vit), mais je ne vois pas l'intéret de mal-étiqueter. Je trouve même ça assez nul. Quel est l'intérêt ? Peut-être des communistes qui enragent de voir des personnes de la dite classe moyenne se détourner totalement des fabuleuses idées de la mise en commun des moyens privés de productions, de services, et d'échange s ? Ca voudrait dire que l'appelation-concept "Lumpen Prolétariens" serait remplacé, aux yeux des néo-marxistes, par "Bobos" ? Si par "Bobos" on désigne juste des gens qu'on méprise un peu, ou qu'on conchie un peu, ou dont on se moque, etc, je ne vois vraiment pas l'intéret de remplacer "cons", "salauds", "réactionnaires", "parvenus", "arrivistes", "richards", "bourgeois", et autres termes équivalents, par "Bobos"... Conclusion : "Bobos" ne désignant personne en particulier, on y mêle tout et n'importe qui. Le périmètre est de toute façon trop large pour que cette étiquette ait un réel sens... Ce concept est donc totalement foireux. Je me propose donc à moi-même d'arrêter d'utiliser ce terme qui n'a plus d'objet. BV72 ki aurait plutôt mis ce topic dans Société...

De mieux en mieux ! Vous me citez deux staliniens de la plus stricte obédience ! Vous "croyez" dans l'analyse des stals, maintenant ? Vous voulez que je vous explique ce qu'ils veulent dire ? Parce que si vous, vous n'avez pas les sous-titres, moi je les ai. Je les connais par coeur, je suis comme eux. Vous voulez me jouer quoi, là ? (NB : d'une manière générale, n'essayez jamais les arguments d'autorité avec moi, ça ne prend pas, jamais, et cela produira l'effet inverse de ce que vous souhaitez - me faire fuir). S'il y a une reproduction automatique de la bourgeoisie par la naissance (les accumulations de rentes, les héritages, etc.) et s'il faut à tout prix insister là-dessus, c'est pour quoi faire ? Eh bien, pour montrer que Le Règne arrive, mon cher, n'allez pas chercher plus loin. La Noblesse, au début et pendant très longtemps, elle a rendu bien des services et fait fonctionner la société (pas une société juste, selon les marxistes, mais nous ne nous occupons pas de cela maintenant). Par exemple, c'est eux qui allaient à la guerre, se faisaient massacrer, etc. pour protégr le pays. C'est eux qui modernisaient le pays, qui créaient des choses, etc. Pourquoi est-ce qu'ils se sont faits virer comme des malpropres, à un moment ? Parce qu'ils se sont contentés d'être des héritiers, de claquer le pognon sans rien foutre, de passer leur temps à des futilités à la Cour, ne plus rien faire que s'endormir sur leurs lauriers. Ils ne tenaient plus la route, face à la bourgeoisie, qui elle, avait envie de bosser, de faire des choses nouvelles et pas de roupiller. Tant que la Noblesse a présenté quelque utilité, même illusoire, elle a tenu le coup, mais dès qu'ils sont apparus surtout comme des feignasses se contentant d'hériter ("vous ne vous êtes donné que la peine de naître", leur disait Beaumarchais), ils ont dégagé vite fait. Le but des Pinçon (ou de même Bourdieu, les Héritiers, et son obsession de la "reproduction sociale"), c'est de dire que la bourgeoisie va se casser la gueule. Elle ne crée plus rien, elle se contente de jouir (elle a ses Cours à elle, Ibiza, Marakech, etc.) et d'imaginer des magouilles (Paradis fiscaux etc.) pour préserver le patrimoine. Bon, ça, c'est les éléments d'analyse les plus simples, les rudiments. Faut les connaître et pas "croire aux sociologues éminents", à la sainteté de CNRS ou autres pipeaux . Ces éléments ne suffisent pas, mais si vous ne les avez pas, vous ne pouvez que passer pour un charlot, camarade. Excellente analyse de Courtial

Vous fuyez le débat et vous bottez en touche. Non, je ne fuis pas, c'est vous qui n'avez pas lu les ouvrages que j'ai cités et dont je tire cette classification. Non pas pour en faire un phénomène politiquement ou légalement correct (la France, trop égalisatrice, en est foncièrement incapable) mais pour réaffirmer la prépondérance de l'esprit clanique, de l'esprit de caste que je défends, et que la haute bourgeoisie, à l'heure actuelle, continue à défendre également en séparant le bon grain de l'ivraie (les "bobos"). "Toute" la bourgeoisie révolutionnaire ? Vous délirez, vous confondez la petite bourgeoisie parisienne et le reste de la France.

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typologie de la bourgeoisie

sbj

Je ne m'intéresse pas qu'à la France (pays que je méprise profondément pour ce qu'il est devenu depuis 1789 et que je considère comme un contre-exemple au niveau européen). Je vous ai cité le cas des Rothschild, anoblis par l'empereur d'Autriche...

Vous me parlez de Voltaire, de Diderot... Ce n'étaient pas des gens qui faisaient partie de la bourgeoisie d'affaires, ceux qui sont les ancêtres de ces fameuses 200 familles dont j'ai parlé plus haut... En Allemagne, en Autriche, en Angleterre, plus tard en Belgique, de nombreuses familles appartenant à la haute bourgeoisie industrielle furent anoblies (p. ex. les Empain, Boël, en Belgique...) ... Quod non en France, à cause de la révolution et de ses idées infâmes que ne partageait pas la bourgeoisie industrielle, pas plus en France qu'en Angleterre ou en Allemagne...

Ah, parce que maintenant, on apprend que vous ne visiez que la bourgeoisie d'affaires - catégorie absente de votre typologie fantaisiste du début et qu'on découvre ici ? La bourgeoisie industrielle n'est pas non plus de la bourgeoisie.

Au contraire, je ne parle "que" d'elle, y compris dans ma typologie (relisez mieux), je ne parle que des commerçants, des industriels... Et la bourgeoisie d'affaires (banquiers...) fait partie de cette élite commerçante (au cas où vous ne le sauriez pas, un banquier est un commerçant)...

Mais elle n'est pas la seule. Même en allant au-delà, parmi les professions intellectuelles... Pour démentir vos propos sur la prétendue hostilité de la haute bourgeoisie d'Ancien Régime à la noblesse et à la royauté, il me suffirait de citer une bonne partie de la noblesse d'Empire, issue essentiellement de la bourgeoisie d'Ancien Régime, au nombre desquels Jean-Baptiste Bernadotte, fils d'un procureur palois, rallié tardivement à Bonaparte, devenu Maréchal d'Empire puis roi de Suède et de Norvège à la suite de son adoption par le roi Charles XIII de Suède, et fondateur de l'actuelle dynastie de Suède...

Bien sûr, c'est un cas extrême, mais il y en eut d'autres, innombrables en Europe. Vous n'avez pas répondu sur l'anoblissement des cinq héritiers Rothschild (des banquiers) par l'empereur d'Autriche en 1822; vous n'avez rien répondu sur les innombrables anoblissements d'industriels par les deux premiers rois des Belges... Et c'est d'autant plus regrettable que la monarchie belge toujours en place s'inspire directement de la Monarchie de Juillet, une monarchie libérale que les Français, dans leur gauchisme effréné et leur haine viscérale de la réussite liée au commerce, ont rejetée dès 1848 (alors que ce même régime, avec certes des aménagements institutionnels, est toujours en Belgique). Je vous ai cité le nom de ces grands industriels belges anoblis, le baron Empain, le comte Boël, le comte Lippens, Ernest Solvay, etc...,

http://fr.wikipedia.org/wiki/Familles_c ... esse_belge

tant d'hommes qui firent de la Belgique, entre 1880 et 1914, la deuxième puissance industrielle mondiale (ex-aequo avec les USA, derrière le Royaume-Uni, et devant la France et la Suisse).

Rien, vous êtes arc-bouté sur vos principes républicains gauchistes détestables, au nombre desquels celui d'égalité est le plus haïssable de tous...

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