Comparaison futile, vu que la zone euro regroupe les plus gros pays de l'UE, alors que la zone non-euro regroupe des pays relativement moins peuplés, et qui sont pour la plupart en Europe de l'Est, en pleine "émergence" pour ramener leur économie et leur niveau de vie plus proche de celui des pays de l'Europe de l'Ouest.
Et bien, soit, prenons les pays d'Europe de l'ouest hors zone euro ! Que ce soit la Suède, le Danemark ou le Royaume-Uni, tous ces pays ont un taux de chômage inférieur à 8%. On est loin des 12,2% de la zone euro ! Quant au Royaume-Uni (63 millions d'habitants), on ne peut pas dire que c'est un petit pays. A ce propos, son taux de chômage pour octobre est de 7,6% et la BoE prévoit qu'il pourrait descendre à 7% en 2014.
De plus, cela nous isolerait de l'économie européenne, refroidirait les investisseurs suite au bouleversement économique que provoquerait un retour en arrière, et provoquerait une baisse drastique des salaires et une augmentation des prix des produits importés.
Les lieux communs ont la vie dure... La Suisse, la Suède, la Norvège et le RU sont isolés ? : C'est bien au contraire l'eurostérité imposée par les eurocrates qui provoque une baisse drastique des salaires. Ils en ont tellement marre en Grèce, qu'ils font une grève générale.
http://fr.euronews.com/2013/11/06/greve ... -en-grece/
Et il est impossible de revenir au franc sur la base 1€ = 1F. On ne décide pas nous-même de la valeur de notre monnaie. C'est le marché qui décide. Et si on tente de décider nous-même, alors notre monnaie sera la cible d'attaques du marché, comme dans les années 20-30.
Les eurocrates ont bien décidé d'une base 1 euro = 6,55957 francs. Génial pour les conversions, les balances et écritures déséquilibrées, où on a dû utiliser le compte 668800 à gogo ! Sans compter les arrondis avantageux des prix... La base 1 euro = 1 franc simplifiera la conversion au franc. Après, bien sûr, la valeur de celui-ci flottera par rapport à l'euro. L'euro chutera d'ailleurs certainement suite à la sortie de la France de l'euro. Pour finir, vous ne croyez pas que l'euro est la cible d'attaques du marché ? Quelle naïveté !