A-t-on frôlé une guerre atomique mondiale ?
Durant la guerre froide, entre 1949 et 1989 notamment.
En 1962, lors de la crise des missiles de Cuba, il ne s'en est fallu que du sang froid d'un officier soviétique pour que le monde ne saute pas.
Le 27 octobre 1962, au plus fort de la crise des missiles de Cuba, l’officier soviétique Arkhipov a probablement sauvé le monde de l’apocalypse nucléaire. Ce jour-là, à bord du sous-marin soviétique B-59 où il est embarqué, la tension est extrême. Pourchassé par le destroyer américain « Beagle », qui l’a repéré et l’arrose de grenades pour qu’il fasse surface, le sous-marin soviétique, équipé de torpilles à tête nucléaire, se prépare à faire feu. Il a le feu vert de Moscou, mais à une condition : que les trois officiers supérieurs présents à bord donnent leur accord. Deux d’entre eux votent pour, seul Arkhipov s’y oppose. C’est Vladimir Orlov, un autre officier présent à bord ce jour-là, qui a révélé l’histoire lors d’un colloque cubano-américain organisé à La Havane sur la crise des missiles de 1962. (2002, 1570, 14)
Pourquoi le mécanisme diabolique du Docteur Folamour ne s'est il pas , heureusement, déclenché ?
?
Au début de la guerre froide, les Soviétiques bluffaient quand à leurs capacités nucléaires et étaient terrorisées par les capacités américaines. De leur côté, les Américains surestimaient les capacités soviétiques et étaient d'autant plus terrorisés qu'ils avaient anticipé le scénario de fin de l'humanité (, M.A.D.) en cas de guerre nucléaire.
Ce n'est que vers l'arrivée de Khrouchtchev que les dirigeants soviétiques réalisent ce que leurs savants essayaient prudemment de leur faire comprendre, à savoir que leur monde serait vitrifié en cas de conflit nucléaire.
Ensuite, Sting l'a magnifiquement chanté : . Et ils les aimaient assez.
Quand Khrouchtchev comprend que la planète a été à deux doigts de l'apocalypse nucléaire en 1962, il établit une liaison entre Moscou et Washington pour que l'écueil évince tout malentendu.