Gilles Simon soutient Evra.
Simon s'en prend aux consultants
Interrogé dans L’Equipe ce lundi, Gilles Simon a tenu à exprimer son ras-le-bol, notamment sur les consultants, et rétablir ses vérités sur son jeu, et celui de certains adversaires…
Un éternel débat. Faut-il avoir eu une grande carrière pour faire un bon consultant ? Les grands joueurs font-ils de bons consultants ? Interrogé par L’Equipe, Gilles Simon répond à ces questions. A sa manière. "Le pire, ce sont les consultants, d’anciens joueurs pourtant qui ne racontent que des conneries à l’antenne alors qu’ils n’ont pas forcément fait mieux que toi sur un court, voire beaucoup moins bien", explique le numéro 3 français, lassé d’entendre les mêmes clichés sur son jeu
Pour lui, les commentateurs passent leur temps à le dévaluer… à tort. "On me dit que je suis au maximum de mes possibilités! C’est faux. Je suis moins fort physiquement que Gaël ou Jo, c’est une évidence. Richard a un timing exceptionnel. Le souci n’est pas de se comparer aux uns ou aux autres, explique-t-il. On pourrait aussi dire que je suis plus physique que Gasquet et plus doué que Jo ou Gaël dans mes frappes. Mais non, on dit que Jo ou Gaël sont plus fort physiquement et que Richard est plus fort techniquement."
"Je pense que je suis bon partout"
Pour le natif de Nice, les observateurs ont tendance à trop caricaturer. "Il y aurait le surdoué qui n’est pas numéro un mondial parce que c’est une chèvre physique ? Il faut grossir le trait et ça en devient ridicule, souffle-t-il, avant d’enchaîner sur le cas Gasquet. Richard est talentueux, mais moins que ce que vous écrivez. Il y a des mecs plus doués que lui. Roger (Federer) l’est trois fois plus. Même pour Roger, on a toujours insisté sur son talent et jamais sur son physique. C’est facile car il a la technique ? Non il a des jambes de feu, et regardez, dès que ça va moins bien physiquement, ses résultats s’en ressentent."
Et pour en revenir à son cas personnel, Gilles Simon dresse lui-même son autoportrait. "Je pense que je suis bon partout. Techniquement, à part au filet, je n’ai aucune lacune, estime-t-il. De n’importe quel endroit du court, je peux jouer vers n’importe quel endroit du terrain adverse.Mon problème, c’est que physiquement je dois fournir beaucoup d’efforts face à des gabarits plus imposants, même si je suis très bon pour mon gabarit." On n’est jamais aussi bien servi que par soi-même...
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