N'importe quoi, celui recevant une allocation ira la dépenser dans les commerces de sa ville ... l'échange existe, les commerçants en sont ravis, sans les allocations, les commerçants perdraient du chiffre d'affaire, dans certaines localités, certains quartiers, ils feraient faillites.
Je ne suis pas d'accord avec votre point de vue
ce n'est pas ce que j'appelle un échange.
Dans la relation état->assisté, l'échange est unidirectionnel, nous avons bien un assisté
Dans la relation consommateur (y compris l'assisté) <-> commerçant, l'échange est bi directionnel, les deux sont interdépendant
Le fait que l'état récupère des impôts sur l'assisté (s'il en a), des taxes sur sa consommation n'est pas vraiment un échange, il reprend d'une main une partie de ce qu'il donne de l'autre.
Avec votre raisonnement il suffirait de donner de l'argent à tout le monde, à quoi bon s'embêter à travailler, importer, exporter ?
Ca me rappelle le mouvement perpétuel.
Pour information le mouvement perpétuel n'est pas possible
L'échange est transitoire et non unidirectionnel, les contribuables payent pour le niveau de vie du pauvre, qui je le rappel à un salaire trop faible pour suivre le niveau de vie imposé par les riches, pour ensuite dépenser l'allocation chez les commerçants, il s'agit bien d'une transition entre des personnes, avec comme finalité, le commerce ...
l'interdépendance est en fait une forte dépendance à l'argent, invention humaine, donc invention sociale, invention des obligations, invention du style de vie, invention du travail productiviste, invention des heures passés au travail, invention des barèmes salariaux, invention des classes sociales, invention des conventions, invention des moralités ... l'argent, nous pousse à déterminer le genre de vie que nous menons, c'est a dire, produire pour consommer, et plus nous consommons, plus nous devons produire, encore et encore, le tout en détruisant la planète qui nous porte, vendue en petits morceaux manufacturés.