Le procès du détournement présumé de plusieurs millions d'euros des caisses de l'UIMM au profit d'organisations syndicales s'ouvre lundi au tribunal correctionnel de Paris devant lequel comparaissent l'ex-patron de la puissante fédération de la métallurgie, Denis Gautier Sauvagnac et huit cadres dirigeants.
La première après-midi devrait être largement consacrée à des problèmes de procédure avec l'examen notamment de questions prioritaires de constitutionnalité (QPC) déposées par deux avocats de la défense.
L'avocat de Denis Gautier-Sauvagnac, Jean Yves Leborgne, entend ainsi contester la légitimité des poursuites pour abus de confiance de son client par le juge d'instruction qui, dit-il, a estimé que «toutes les dépenses non-justifiées de l'UIMM devaient être considérées comme présumées frauduleuses».