il parait qu'il est dépressif
loin de moi l'idée de négliger cette grave maladie souvent ignorée et taboue encore mais le il parait ne suffit pas
certains abusent de ce terme
j'ai connu de vrais dépressifs, c'est pour ça
bon, j'ai cru lire sur wiki que omar raddad voulait un nouveau procès pour le reconnaitre innocent
s'il fait ça ne prend il pas des risques ?
et les detectives privés, qui ont cherché du côté des héritiers, qu'ont ils trouvé ?
la justice ne s'est jamais emparée de cette piste ?
franchement je ne comprends plus rien au système policier et judiciaire français
y a quand même une vieille femme qui est morte en agonisant, c'est grave quoi
Bien sûr, c'est même très grave.
Ce qu'il l'est, entre autres, c'est que les enquêteurs n'ont pas fouillé les relations privées de Mme Marchal.
Nous savons, par exemple, que le samedi, veille de la mort arrêtée par les gendarmes, Mme Marchal a appelé sa soeur à 18h24, une fois ses courses terminées mais les enquêteurs n'interrogeront jamais Mme Beaujoilin pour savoir ce qu'elles se sont dit alors que les deux soeurs étaient très proches.
Chacun sait également que le dimanche 23 juin 1991, jour du crime toujours selon les gendarmes, elle était attendue à déjeuner chez Mme Koster et ne s' y est jamais rendue.
Mais savez-vous que les invités de Mme Koster n'ont jamais été entendus pour savoir si Mme Marchal comptait se rendre à ce déjeuner.
L'employée de maison, la personne qui est sensée avoir appelé le domicile Marchal car l'on s'inquiétait soit disant de
son retard, n'a été entendu qu'un an et demi plus tard et Mme Koster a témoigné à la cour d'assises sans prestation de serment.
Enquête menée par Eve Livet qui a rencontré magistrats, avocats, procureur, témoins, experts et a procédé, à la cour d'assises de Nice à l'analyse de l'intégralité des six volumes du dossier Raddad/Marchal.
Je précise qu'elle n'a jamais été démentie, ce qui n'aurait pas manqué d'être fait, ni attaquée en justice pour fausses déclarations ou diffamation.
Pour mesurer la gravité des erreurs, vous pouvez également écouter sur YouTube le replay de " Faites entre l'accusé ".
En écoutant le directeur d'enquête répondre devant La Chamade, demeure de Mme Marchal, vous vous rendrez compte par vous - même de l'énormité des propos.
Il va préciser, sans sciller : " de la famille, je crois que nous n'avons interrogé que le fils. Nous avons entendu les amis, les voisins qui nous ont informé des habitudes, de la situation de Mme Marchal et c'est tout. Pourquoi aurions-nous interrogé la famille. Ils n'étaient pas témoins occulaires ".
Voilà, je crois que là tout est dit !
Peut - être que la famille aurait pu apporter des éléments précieux sur les relations privées et intimes de la victime....?