Taper sur les vieux uniquement en les stigmatisant pour les rendre responsables de tous les problèmes de la nation est profondément injuste.
Je ne dis nulle part que les vieux sont les seuls responsables de tous les maux du pays, je dis qu'ils sont responsables de bloquer le pays par la voie électorale pour leur seul intérêt au lieu de réparer leur erreur passé.
Tu sais je n'ai rien contre le vieux individuellement, je les respecte comme quiconque, et ça se passe très bien. Je parle d'un phénomène général, et politique. Ne fais pas comme ces gauchistes qui hurlent au racisme et la haine de l'immigré dès qu'on aborde les méfaits de l'immigration en général. Si on admet que l'immigration cause des torts au pays, et qu'ils ont une responsabilité dans l'élection d'Hollande pour certains, alors pourquoi on n'admettrait pas le même principe pour le 3e âge ? Double-vitesse ? Et tes vieux qui sont dans la misère, c'est ça aussi une réponse de gaucho qui nous dit que les immigrés sont pauvres, et que c'est pour ça qu'il faut arrêter de les stigmatiser.
Le blocage du pays parlons en ....
Je t'engage à lire ce passage.
A bout de souffle
Quelque chose touche à sa fin. Mais quoi ? S’agit-il de la VeRépublique, autrement dit la Constitution présidentielle introduite en 1958 par Charles de Gaulle ? Oui, mais ce n’est pas tout. En fait, c’est tout un système social qui est à bout de souffle.Le plus préoccupant est la culture d’Etat et les comportements de classe qui l’accompagnent. Héritage de Richelieu et de Mazarin, cette culture, vieille de plusieurs siècles, a été renforcée par les Jacobins durant la Révolution, puis sous l’Empire. Elle est fondée sur le principe selon lequel les intérêts de la nation sont définis à Paris et défendus par une armée nationale contre toute forme de résistance dans le pays. Le pluralisme et les contre-pouvoirs ne sont alors que des sources de dysfonctionnement.Cet absolutisme du bien commun subsiste encore aujourd’hui, notamment dans les mots du théoricien de la démocratie Pierre Rosanvallon lorsqu’il parle de la “tentation illibérale liée à l’absolutisme de la souveraineté du peuple”, qui fait de l’Etat “un instituteur de la société”. C’est une doctrine dans laquelle les entreprises, par exemple, ne sont pas légitimes en elles-mêmes et ne constituent que des instruments servant la réalisation des objectifs nationaux. Le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, ne dit pas autre chose.
Cette idéologie est fondamentalement opposée à l’idée que des communautés ethniques ou religieuses puissent conserver un mode de vie particulier. Cette science politique ne se préoccupe que de chiffres et de mesures, pas des hommes : il y a l’Etat d’un côté et la masse des individus de l’autre. Rien au milieu.Le système profite toutefois à certains, comme les législateurs. La France compte en tout 925 parlementaires (Sénat et Assemblée nationale confondus). A leur disposition se trouve la “réserve parlementaire*” : chaque année, les contribuables paient en tout près de 90 millions d’euros uniquement pour que leurs députés distribuent des faveurs dans leurs circonscriptions .
Les députés ont d’autant plus à y gagner que le cumul des mandats leur permet de ne pas être seulement parlementaires. La plupart des députés conservent en effet des mandats locaux ou régionaux – leur véritable base –, auxquels ils consacrent nettement plus de temps qu’aux pénibles travaux des commissions censées contrôler le pouvoir exécutif.
Il est parfaitement normal en France de se faire appeler “M. le député-maire” ou “M. le président”, des formules qui ne manquent pas de faire se tourner quelques têtes si on les prononce un peu fort dans un train de voyageurs. Le territoire national est entièrement couvert par une jungle de corps administratifs régionaux gérés par des présidents dont presque plus personne ne surveille les compétences ni les dépenses. Il existe près de 60 000 corps administratifs répartis entre régions, départements, communautés de communes et collectivités (la deuxième collectivité européenne se trouve en France). Mais ce n’est pas tout : ces administrations emploient plus de 0,5 million d’élus, soit 1 habitant sur 104. Tous ces élus coûtent cher, requièrent toujours plus de bâtiments publics, distribuent des subventions, pratiquent le clientélisme et pèsent sur l’économie.
Coterie
L’Etat français, dont les dépenses représentent 57 % du PIB, emploie 1 habitant sur 5 (sans exiger de compétences particulières). Si l’on compte les employés de collectivités et d’entreprises financées par des fonds publics, on arrive à un total de près de 26 % des emplois rémunérés grâce à l’impôt.Au sommet de la pyramide, une élite sortie des “grandes écoles*”, qui alimente en cadres supérieurs l’Etat comme les entreprises qu’il contrôle. Certes, tous les citoyens ont théoriquement les mêmes chances de se hisser dans ces hautes sphères – ne sommes-nous pas en méritocratie ? Le seul obstacle à franchir, ce sont les concours. Seulement voilà : ceux-ci ne font en réalité que servir la sélection sociale. Dans ces écoles d’élite, les élèves nouent des liens qu’ils garderont à vie. On se connaît, on se côtoie dans les “beaux quartiers” de la capitale, on convole, on se recommande.
Les diplômés des grandes écoles intègrent des “grands corps*” dont les responsables ont leur mot à dire dans les attributions des postes les plus haut placés.Ainsi le principe jacobin selon lequel rien ne doit interférer entre l’intérêt général et l’individu se renverse de manière surprenante : le Français moyen se retrouve face à une coterie qui préside à sa destinée, n’a pour ainsi dire aucuns comptes à rendre et se croit tout permis – à l’image de Jérôme Cahuzac, de Dominique Strauss-Kahn ou de tel ministre de l’ère Sarkozy qui s’est offert pour plusieurs milliers d’euros de cigares aux frais du contribuable. Où est donc l’égalité* réputée sacrée aux yeux des Français ?
;) , tu sais la gauche n'a pas le monopole du coeur et encore moins de l'indignation face à la pauvreté.