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En fait Benoît XVI avait une approche plus souple du sacerdoce et du pontificat, une approche qu'on pourrait qualifier de libérale.
Son rapport avec Dieu était soumis à une logique contractuelle, avec des histoires de papelards, des clauses qui faisaient qu'il pouvait s'autoriser à démissionner, comme vous faites quand votre patron vous fait trop chier. Vous le congédiez avec votre dem', tout cela est très professionnel. Sauf que lui, il congédie Dieu.
Il était tellement confit dans l'amour de soi-même qu'il revient maintenant nous livrer des convictions dont la sincérité nous interroge quand on voit qu'il a refusé de les porter.