Emmanuelle Grudmann, biologiste, naturaliste et reporter animalière française, spécialiste de la protection et de la réintroduction des grands singes en Afrique et en Asie. Elle est présidente de l'Association Awely, qui cherche à diminuer les conflits entre les hommes et les animaux partout dans le monde. Un chimpanzé du zoo de Stockholm est devenu célèbre grâce à «un léger trouble du comportement»: des chercheurs suédois ont remarqué que Santino " c'est son nom " jetait des pierres sur les visiteurs, une action anticipée avant l'arrivée du public. Fait très intéressant qui montre la faculté des chimpanzés à anticiper leurs actions. Une récente étude allemande, montre que des chimpanzés troquent de la viande contre du sexe, une manière d'attirer les louanges populaires et d'accéder au pouvoir. Ces deux exemples invitent à poser une fois de plus cette question: quel lien existe-t-il entre l'homme et le singe? «Au fur et à mesure des années, les barrières qui nous séparaient des singes sont tombées: outils, conscience, raison, vie en communauté, pouvoir politique, existence d'un langage», nous confie Emmanuelle Grundmann, primatologue et écrivain français. Il n'y a pas de doute, comme l'intitule son dernier ouvrage, «L'homme est un singe comme les autres». Une affaire de famille «Nous ne descendons pas des singes, puisque nous sommes des singes», écrit Desmond Morris, zoologiste britannique. Certes, l'homme n'est pas un chimpanzé, le bonobo n'est pas un humain et le chimpanzé n'est pas un bonobo, mais tous, sont des singes! Entre l'homme et le singe, c'est une affaire de famille. «Les singes ont évolué en même temps que nous, rappelle Pascal Picq, paléoanthropologue français. Cela signifie que les chimpanzés et les bonobos sont nos frères et que les gorilles sont nos cousins». Ils ont en effet un ancêtre commun dont ils se sont séparés il y a 5 à 7 millions d'années. L'homme fait partie de la famille des grands singes ou plus exactement des hominidés, au même titre que le gorille, le chimpanzé et le bonobo. L'homme partage des ressemblances, voire des similitudes comportementales et morphologiques avec les autres grands singes. Le chimpanzé et le bonobo ont notamment un patrimoine génétique commun à près de 99% avec l'homme. (1) Homme, proche du singe, l'idée dérange. Au Moyen-Age, le singe représentait d'ailleurs l'incarnation du diable. Il faut dire que l'homme a longtemps été considéré comme une exception au coeur du royaume des animaux. Les Grecs l'avaient même placé au sommet de la «scala naturae», une conception hiérarchique de la grande chaîne de la vie, acceptée par de très grands savants jusqu'à la grande révolution scientifique de Copernic et Darwin. Ce dernier met en parenté l'homme et le singe. A l'époque, une thérorie qui met mal à l'aise. L'épouse de l'évèque de Manchester aurait d'ailleurs déclaré: «descendre du singe?! Espérons que ce n'est pas vrai...Mais si ça l'est, prions pour que la chose ne s'ébruite pas!» Qui se cache derrière le miroir animal de l'homme? Etrangement, cela nous gêne toujours un peu d'observer les singes et de nous reconnaître en eux. Une relation fascinante qui «oscille entre répulsion et adoration» selon le primatologue Frans de Waal: «nous avons beaucoup de mal à accepter l'image de nous-mêmes que les singes nous renvoient, tel en miroir». Il arrive que la raison nous invite à la moquerie devant l'observation des primates; à en croire le comportement ni plus ni moins agacé de Santino face aux visiteurs, lui aussi n'est pas indifférent au regard de l'homme. On ne peut pas s'en cacher, la ressemblance est frappante! Vidéos à l'appui, ce défilé de plaisanteries est à prendre très au sérieux; le singe se bat comme un homme, aime la moto comme un homme, fume comme un homme et urine (presque) comme un homme... Selon Frans de Waal, cela ne fait aucun doute, «le singe (sommeille) en nous». L'observation qu'il fait des primates, met en lumière de nombreux comportements que l'on attribue généralement à l'homme. Il défend la thèse que la psychologie humaine s'inscrit dans le prolongement de celle des animaux; à travers l'étude du chimpanzé et du bonobo, il décrypte le comportement humain. Frans de Waal dépeint l'homme comme un singe bipolaire, à la fois agressif comme le chimpanzé et sensible comme le bonobo. Qui est qui? Les chimpanzés pratiquent la cueillette, construisent des outils, (une découverte faite par Jane Goodal en 1960 qui ébranle la définition même de l'être humain), partent en guerre contre des communautés voisines. Avides de pouvoir, ils mènent de véritables campagnes, quitte à s'allier stratégiquement avec des femelles influentes. Emmanuelle Grundmann confie une anecdote: Mike, un chimpanzé gringalet a réussi à prendre le pouvoir de sa communauté à force de cris et de bidons entrechoqués. Faire du bruit pour accéder au pouvoir serait donc une affaire de chimpanzé? Ces derniers appréhendent aussi la douleur. En Sierra Leone, ils se fabriquent des sortes de chaussons pour grimper aux kapokiers dont les troncs sont recouverts d'épines. Pharmaciens, ils consomment des plantes médicinales dont sont aussi adeptes les populations humaines voisines. En tout, les scientifiques ont observé une quarantaine de comportements et de traditions sociales, comme la poignée de main ou la danse de la pluie avant une averse. Les bonobos, découverts en 1929 par l'anatomiste Ernst Schwartz, se caractérisent par l'importance du sexe au sein de leur vie; à tous conflits, à toutes formes de violence, se substitue le sexe, sorte de ciment social utilisé pour résoudre les problèmes. Hommes et femmes pourraient en témoigner: le sexe, une manière de résoudre un conflit... Education par les singes Peut-on apprendre des hommes en étudiant le comportement des singes? Selon Emmanuelle Grundmann, oui et de manière évidente. En matière d'éducation par exemple, les chercheurs observent que lorsque les enfants singes se bagarrent ou se disputent, les mères ont tendance à les laisser gérer seuls le conflit. L'objectif est de les rendre autonomes et de leur donner l'opportunité de se construire une personnalité. Une leçon de vie? Pourquoi pas: observer les grands singes, nos frères, nos cousins, permet de redécouvrir des comportements et des gestes naturels. La question homme/singe interroge en réalité l'essence même de notre propre identité. Une idée qui dérange car elle a ébranlé la construction du monde occidental, façonné sur les pensées carthésiennes et judéo-chrétiennes. Le monde oriental croit lui en la réincarnation de l'homme. Cette question aparaît donc beaucoup moins problématique dans la mesure où la culture orientale considère l'homme faisant partie de la Nature, au même plan que n'importe quelle espèce animale ou végétale. Quoi qu'il en soit, cette réflexion réveille des questions premières; qui sommes-nous? Comment nous situer dans un monde que nous partageons? Comment se dessine notre destin alors que celui de nos semblables, si semblables en réalité, est en voie de disparition? Charlotte Duperray Un grand merci à la primatologue, Emmanuelle Grudmann (1) NDTS : 94% selon une dernière évaluation de Todd Taylor, du RIKEN Genomic Sciences Center, Yokohama, Japon). A visiter l'excellent site avec des centaines de dossiers sur le monde animalier et la nature: http://terresacree.org/hommesinge.html Il est plus juste, à mon sens, de parler des " autres animaux" quand on veut parler des animaux par rapport à l'homme car l'homme lui même demeure un animal.

Fait très intéressant qui montre la faculté des chimpanzés à anticiper leurs actions. Une récente étude allemande, montre que des chimpanzés troquent de la viande contre du sexe, une manière d'attirer les louanges populaires et d'accéder au pouvoir. Ces deux exemples invitent à poser une fois de plus cette question: quel lien existe-t-il entre l'homme et le singe? Je pense que la réponse sont dans les exemples mentionnées ici, les singes comme les hommes draguent voir même pratiquent la prostitution, affaire régler, les chimpanzés sont simplement extrêmement similaires à nous-même dans sa psyché parce qu'ils sont de proches cousins de nous-mêmes, bref que bon nombre de caractéristiques tant comportementales que physiques existaient déjà chez le dernier ancêtre commun que nous partageons avec les chimpanzés et les bonobos ainsi que les gorilles. De même qu'une maman chimpanzé dont le petit est décédé va réellement éprouver de la tristesse parfois en portant sur son dos pendant plusieurs semaines la dépouille de son enfant mort et en décomposition, la femelle sait que son petit est mort, mais ne parviens simplement pas à faire son deuil! Bref des comportement que nous qualifierions d'humains mais qui donc ne sont pas exclusivement humain et ont donc précédé l'avènement de l'Humanité! «Nous ne descendons pas des singes, puisque nous sommes des singes», écrit Desmond Morris, zoologiste britannique. Certes, l'homme n'est pas un chimpanzé, le bonobo n'est pas un humain et le chimpanzé n'est pas un bonobo, mais tous, sont des singes! Entre l'homme et le singe, c'est une affaire de famille. Ben voilà c'est la réponse adéquates aux questions soulevées ci-dessus! Il n'y a rien à redire! L'homme partage des ressemblances, voire des similitudes comportementales et morphologiques avec les autres grands singes. Le chimpanzé et le bonobo ont notamment un patrimoine génétique commun à près de 99% avec l'homme. NDTS : 94% selon une dernière évaluation de Todd Taylor, du RIKEN Genomic Sciences Center, Yokohama, Japon). Les deux chiffres sont justes, ça dépends comment on «comptabilise» les variations génétiques, par exemple si on prend en compte les variations dans le nombre de copies de séquences pourtant identifiques on obtient moins de similitude mais si on décide pas d'en tenir compte parce qu'après tout ce sont des copies qui varies en nombre mais qui sont néanmoins identiques ben ça nous fait davantage de similitudes. L'important à retenir c'est qu'aujourd'hui il n'y a pas plus proche de l'Homme dans le règne animal que le Chimpanzé et le Bonobos, les deux étant suivit de près par le Gorille! «Les singes ont évolué en même temps que nous, rappelle Pascal Picq, paléoanthropologue français. Cela signifie que les chimpanzés et les bonobos sont nos frères et que les gorilles sont nos cousins». Ils ont en effet un ancêtre commun dont ils se sont séparés il y a 5 à 7 millions d'années. L'homme fait partie de la famille des grands singes ou plus exactement des hominidés, au même titre que le gorille, le chimpanzé et le bonobo. C'est tout bon quoique certaines estimations font remonter à plus loin notre divergence avec la chimpanzé mais bon pas grave on attendra les prochaines avancés de la biologie moléculaire ainsi que peut-être de nouvelles découverte fossiles en paléoanthropologie! En attendant voici une sympathique vidéo de Pascal Picq confirmant le présent article auquel tu te réfères Deun tu devrais apprécier c'est on ne peut pas mieux expliquer! eJqrJ-WKcLI Lien Direct Vers La Vidéo Et tant que j'y suis toutes ces histoires de grands singes me rappellent une sympathique chanson de Georges Brassens! xrF3K1fCufE Lien Direct Vers La Vidéo Enfin petite nuance nécessaire à ajouter à la chanson de George Brassens le gorille est doté d'un pénis ridiculement petit en comparaison du notre, l'Homme étant un Primate étrangement bien bâtit, nous avons une musculature ridicule mais en matière de quéquette nous surpassons largement les autres grands singes!

tissu de connerie moi je descend du chat

tissu de connerie moi je descend du chat Non ! Comme tout le monde tu descends du PURGATORIUS

Y a-t-il une "race élue" parmi les singes ?

Il y a les singes d'en-haut, et les singes d'en-bas.

Il y a les singes d'en-haut, et les singes d'en-bas. Ca s'appelle la hiérarchie - pas une "race élue" Et dans un poulailler aussi..

Assimiler l'Homme au singe est tellement réducteur pour le premier des deux que je me demande comment on peut sortir des énormités pareilles. C'est la négation de l'esprit, de l'intelligence, d'une certaine conception de l'égo, et ce sont surtout des thèses qui font la négation de la position médiatrice qui existe chez l'Homme, situé entre le monde crée et le monde créateur. Pour le singe comme pour les autres animaux, peut être qu'ils deviendront Homme eux aussi (ici se fait une distinction avec l'humain), mais dans le respect des rythmes de l'évolution, c'est à dire dans plusieurs millions ou milliards d'années. Toutefois, l'Homme peut aussi accélérer le processus.

Assimiler l'Homme au singe est tellement réducteur pour le premier des deux que je me demande comment on peut sortir des énormités pareilles. C'est la négation de l'esprit, de l'intelligence, d'une certaine conception de l'égo, et ce sont surtout des thèses qui font la négation de la position médiatrice qui existe chez l'Homme, situé entre le monde crée et le monde créateur. Pour le singe comme pour les autres animaux, peut être qu'ils deviendront Homme eux aussi (ici se fait une distinction avec l'humain), mais dans le respect des rythmes de l'évolution, c'est à dire dans plusieurs millions ou milliards d'années. Toutefois, l'Homme peut aussi accélérer le processus. Qu'en sais-tu ? Le progrès c'est avoir le courage d'être athée. La lâcheté, au contraire c'est de conserver la tête de l'autruche, dans le sable, contre vents et marées pour ne pas voir les évidences.. On comprend facilement que des individus restés dans l'obscurité de l'obscurantisme, continuent à croire à des fables pieuses.. datant de Mathusalem... Mais une Personne qui réfléchit un peu et qui essaie de rompre avec ses conditionnements .. Allons ! :

Pour le singe comme pour les autres animaux, peut être qu'ils deviendront Homme eux aussi .. Autrement dit : tu admets sans en être conscient, que... .. l'homme peut descendre du singe. Et l'athée dit: qu'il en descend...

Faut vraiment être un âne pour faire de l'homme un singe. Ou être un descendant d'âne. L'homme est créé à l'image de dieu, c'est à dire qu'il est doté d'un cerveau capable de connaître les grands principes qui dirigent les lois de l'univers, et donc d'intervenir sur son environnemen, sur l'UNivers même pour le modifier vers plus de progrès et de bonheur pour les hommes. Bon c'es vrai on ne voit pas un lulu, un spitful faire loi-ke-c-soit pour améliorer notre condition, mais peut-être qu'eux se considèrent-ils comme des animaux. Après tout HM a créé les hommes libres. Libres d'être aussi des bons gros connards.

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«L'homme est un singe comme les autres»

zzz

le cops et l'âme, et l'esprit (de hachem) qui lie toussa

;

Comment se fait-il que tu utilises une phraséologie juive , pour nommer sans le nommer, ce que l' on appelle dieu ?

J'aime la précision.

;)

euhh, chef, HM c'est D.ieu, aussi. Et pas Dieu.

ps: je suis un fana de l'invisible.... (des rayons cosmiques, aussi...)

[supprimé]

Les bons gros...

Je suis sur fopo depuis assez longtemps pour me souvenir qu'un certain mo2 défendait la "théorie" d'un obscur cureton soutenant que la tectonique des plaques démontraient que Jérusalem était au centre des terres émergées à la formation de la planète.

Que celui-ci soit maintenant atteint du syndrome de Galilée, et défende ses histoires à dormir debout en alignant trois noms de chercheur (toujours les mêmes: Montagnier, Bernard, Lochak, Charpak... je dois en oublier un), n'est que la cerise sur le gâteau du ridicule.

Qu'un type ayant expliqué qu'un moustique pouvait atteindre le cerveau en passant par l'oreille se rallie à ce premier gugus cadre parfaitement avec tout ca d'ailleurs.

A bon entendeur...

conan-le-cimmerien

voici l argument irréfutable de toute facons

xc5c7a

deun

'Tain, vous avez pourri mon topic, pourtant très interssant, pour une fois. lol.

Il n'y a que Hans qui a posté un message intéressant en réponse à mon sujet et je l'en remercie.

Les autres, zzz en tête, faites tous chier, bordel de bachibouzouc.

Je demande au grand amateur de la "démocrassie", Solférino de fusiller 3 fois par jours, pendant 15 jours, tous les perturbateurs qui ont niqué mon topic. Et de faire rembourser les balles à leurs familles.

der-richter

Ce sujet démontre sans équivoque aucune que l'homme descend bien du singe.

conan-le-cimmerien

et l internaute du troll :

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