Bonne idée !
Au premier pet, j'aurai une pensée émue pour Mandela.
Très mauvaise idée.
Et pas française, en plus. Le boudin ? Aux pommes, naturellement.
Ce qui est suivre parfaitement la tradition.
J'en reviens toujours à mon antienne : l'extrême-droite ne connaît rien et n'a rien à voir avec la France.
Boudin et flageolets, franchement, qu'est-ce que c'est que ces conneries ?
Pour faire un concours de pétomanes sur FoPo, oui, mais pas pour manger sérieusement.
Plus sérieusement, cette histoire fait ressortir deux points :
- le caractère indestructible de cet homme (qui rappelle tous les efforts inutiles faits pour le faire disparaître)
- le fait contraire : il mourra, je suppose qu'il n'est pas utile de rappeler pourquoi, et les questions qui touchent à l'acharnement thérapeutique, etc.
Les deux se contredisent, évidemment.
Mais ceci appartient à la dialectique du héros, (parce que Mandela est un héros), qui résulte du fait que par un côté il meurt, et par l'autre il ne meurt pas.
Les héros grecs, ceux qui étaient les fondateurs des Etats, ils mourraient, certes, mais en un sens ils ne mouraient jamais. Ceci était dû en particulier (et même essentiellement) au fait qu'ils protégeaient la Cité, même bien après leur mort. (Ceci validait la nécessité de les enterrer, ou de dire qu'ils étaient enterrés tout près, ce qui facilitait la compréhension de cette aura : j'entends qu'on se bât déjà en Afrique du Sud sur qui recevra la sépulture de Mandela, ces questions peuvent sembler des futilités aux esprits mal informés, mais ceux qui le sont plus sont à même de comprendre que ce genre de détails sont tout à fait essentiels et pourquoi).
Ce qui fait qu'étant en un sens le plus loin (puisque morts), ils étaient aussi les plus proches, parce qu'ils étaient la Cité, qu'ils la protégeaient.
Mandela en est venu maintenant au point où il est anecdotique de savoir s'il est mort ou s'il vit.