Plus sérieusement, je suis persuadé, mais ce n'est qu'une impression par rapport aux situations que j'ai connues, que si le corps ne répond plus, le cerveau continue à vivre sa vie d'une certaine façon pas nécessairement perceptible malgré notre technologie.
Pour prendre le cas des malades d'Alzheimer au dernier stade, celui de légume, j'ai pu constater chez mes parents qui en étaient atteints des manifestations du ressenti de la douleur, comme des larmes qui coulaient lors de leur toilette ou lorsqu'on voulait leur déplier leurs mains contractées. S'ils ressentent la douleur, ils doivent aussi avoir d'autres capacités cognitives en fonctionnement.