Bonjour à toutes et à tous.
Moi c'est Jean ***Pas de divulgation d'identité, même volontaire. Ha***, bientôt 40 ans, du sud, ayant vécu mon enfance à Marseille, mon adolescence à Toulouse. Là actuellement, je me suis mis au vert en m'installant en Auvergne, après avoir passé 8 ans à Toulon.
Ma passion est la philosophie depuis mon plus jeune âge. Mes philosophes favoris sont Nietzsche et Heidegger.
Pour le reste, j'ai un engagement citoyen et je participe à la vie associative dans ma ville. Je suis militant PS, car je crois profondément que le socialisme permet de réaliser en l'homme ce qu'il a de meilleur.
A bientôt pour des débats que je souhaite enrichissants.
Cordialement,
Jean ***Idem. Ha***.
PS : j'ai écrit un texte que je ne sais pas où le caser... car il parle certes de l'Europe, mais concerne surtout la France et les élections de l'an prochain, et puis c'est en même temps aussi un texte que je trouve trop dans l'idée plus que dans la pratique.
L'Europe qui nous occupe aujourd'hui et qui doit nous passionner est celle du progrès social, c'est-à-dire d'une croissance économique équitable et juste. Non pas celle du néo-libéralisme, qui n'engendre que les pires crises.
Car l'individualisme sauvage, avec à sa main l'arme du capitalisme, c'est cela qui a fait tomber la Grèce dans les pires instants de son histoire. Et on sait aussi que ces conservateurs et libéraux qui mènent actuellement l'Europe se moquent bien des conséquences de leur politique qu'ils font subir aux membres les plus faibles de notre union.
Or qui dit que ce n'est bientôt pas toute l'Europe, dont la France qui sera amené au même point que la Grèce ? Les droites européennes se sont enfermées dans une théorie fallacieuse qui veut nous faire croire que c'est de l'austérité que naîtra la croissance, cette même austérité qui saigne à blanc le peuple grec déjà bien sacrifié à l'autel du capitalisme tout puissant.
Nous devons choisir, car au fond c'est de ce choix fondamental dépendra les futures orientations que prendra l'Europe. Le grand marché concurrentiel ou la solidarité ? Deux visions qui départagent la ligne de lutte entre conservateurs et socio-démocrates. Il faudra bien faire son choix en 2014...
Pouvons-nous en fait rater cette échéance de l'an prochain ? Quand on voit la montée du nationalisme, pouvons-nous tolérer que demain des partis d'extrême droite rentrent au Parlement européen ? La situation actuelle n'est pas sans rappeler celle des années 30, préambule aux atrocités de la seconde guerre mondiale.
Soyons donc résolus, nous autres socialistes, pour une Europe saine. Et mobilisons-nous ! Car d'autres solutions existent que la voie de l'austérité qui ne saurait qu'enfoncer encore plus le clou de la crise. Pensons à développer une politique de l'emploi, François Hollande s'est engagé dans ce sens avec les nouveaux emplois-jeunes.
Ne nous trompons pas d'ennemis, tournons-nous plutôt vers l'injustice des paradis fiscaux ou l'évasion fiscale, au lieu de finir d'égorger par l'austérité le peuple grec !
Ne nous tirons pas dans les pattes, en révisant à la baisse le coût du travail, car à vouloir baisser le salaire de l'ouvrier dans son propre pays, pour mieux concurrencer le travail des ouvriers du pays voisin (comme le fait le pouvoir droitiste en place en Allemagne), on finit par dévaloriser le salaire minimum moyen dans toute l'Europe, si tous les pays appliquent cette politique malsaine.
Beaucoup de pain sur la planche donc, et nous devons donner un nouveau souffle à cette Europe qui peine et qui perd confiance en elle-même. Et pourtant c'est aussi la belle Europe des valeurs des droits de l'homme, celle que nous héritons du siècle des lumières grâce à nos nombreux philosophes. Redressons la tête et progressons !
Vive le socialisme ! Vive l'Europe !