Le président est le chef des armées, c'est lui qui décide.
Aprés, tu serais bien inspiré de penser que toutes les conséquences ont été mesurées, surtout celles qui adviendraient si nous ne mettions pas nos menaces à exécution ...
Oui le président est le chef de l'armée et il doit suivre ce que son peuple lui dicte.
Non il doit agir, assumer ses responsabilités et le peuple souverain le sanctionnera ou le reconduira à la fin de son mandat s'il se représente.
Le vote n'est pas un blanc-seing pour tout et n'importe quoi.
Le vote donne mandat pour agir.
L'opinion finit par se fatiguer de ces guerres à répétitions (Lybie, Mali,...).
" " je ne sais pas ce que ça signifie, je ne connais que le vote des électeurs.
Ouvrez donc un dico.
: :
A priori tu ne souhaites pas rentre dans ce genre de débat ... et tu as bien raison ....
;)
Les mots ont un sens.
Vérifiez donc "démocratie" en passant.
Tu veux absolument qu'on rentre dans le débat de savoir ce qu'est " l'opinion " ?
D'autant plus que les résultats de l'intervention en Irak, en Afghanistan et en Lybie sont désastreux au regard des objectifs qui avaient été fixé.
Les objectifs ont été atteints me semble-t-il ( peut être moins pour l’Afghanistan )
La Lybie, pays autrefois le plus riche (ou quasi) du continent est aujourd'hui un champ de ruines ingouvernables ou transitent armes, mercenaires déclassées et pétrôle à bas coûts pour l'€urope.
Les libyens ont le droit à la liberté au même titre que tous les peuples de la planète.
Ils ont appelé au secours, nous sommes allés répondre à leur détresse.
Et je pense que je pèse mes mots.
On devrait plutôt se réjouir du scepticisme français à l'égard des va t'en guerre qui la gouverne. Ce tempérament peut éviter bien des dérapages.
Il ne s'agit pas d'une guerre mais de frappes sur des objectifs militaires syriens.
La France n'est en guerre contre personne.
Frapper des bâtiments militaires d'un autre pays est un acte de guerre.
Assad ne répliquera pas ... ce n'est pas son intérêt.
Je sais que le sens des mots est secondaire pour vous.
En fait, les puissances occidentales ont toujours désapprouvé les tueries en Syrie qui ont fait plus de 100 000 morts et plus d'1 million de réfugiés et ont menacé d'intervenir si bachar el assad utilisait des armes chimiques contre son peuple.
Il l'a fait une 1er fois et a bénéficié du doute.
Il l'a fait une seconde fois et si les occidentaux ne réagissent pas, nous perdrions toute capacité dissuasive.
Il n'y a pas le choix, Bachar doit assumer la responsabilité de ses crimes.