Les personnes ayant vécu des NDE parlent d'expériences émotiennelles intenses.
Or, dans le cadre de l'étude du cerveau, il ne me semble pas que des émotions intenses se traduisent par un encéphalogramme plat.
Il me semble qu'il y a comme une contradiction dans le fait de vouloir expliquer ce phénomène émotionnel intense de manière physiologique, alors que précisément les phénomènes physiologiques sont absents ou du moins extrêmement ténus.
D'un simple point de vue matérialiste c'est paradoxal.
Voilà un article sur le sujet
Quand l'activité de notre cerveau révèle nos émotions
http://www.rtflash.fr/quand-l-activite- ... ns/article
Des chercheurs de l’Université Carnegie Mellon, dirigés par Marcel Just and Tom M. Mitchell, ont montré qu'il était possible, en combinant l'utilisation de l'IRM fonctionnelle et d'un programme informatique, d'identifier certains types d'émotions ressenties par une personne. Ce "décodage "émotionnel " restait jusqu'à présent assez aléatoire en l'absence de techniques fiables et en raison de la nature inconsciente d'un grand nombre d'émotions. Les scientifiques américains ont conçu un modèle informatique qui parvient à établir des correspondances assez précises entre les types de pensées observées par imagerie et des objets concrets.
Selon cette étude, cette technique permettrait d’identifier et de classer les émotions provoquées par une large catégorie de stimulus, qu'il s'agisse d'un objet physique, d'un concept ou encore d'un homme politique.
Ces recherches ont permis de montrer qu'il existerait des structures d’activation cérébrale relativement permanentes d’une personne à l'autre. Les scientifiques ont pu produire chez les sujets de cette expérience différents types d'états émotionnels en les confrontant à des acteurs de théâtre qui ont joué ces différents sentiments.
Pendant que les sujets assistaient à ces scènes de théâtre, leur activité cérébrale était observée par IRM. Les acteurs ont successivement mimé neuf émotions fondamentales, la colère, le dégoût, l’envie, la peur, le bonheur, la luxure, l’orgueil, la tristesse et la honte.
Grâce à leur modèle informatique, les chercheurs ont ensuite pu identifier, avec un taux d'exactitude de 84 %, le type d'émotion ressentie par les participants.
Fait remarquable, quand ce modèle informatique est utilisé sur un nouvel individu, en l’exposant à un stimulus émotionnel, il atteint tout de même une précision de 71 %, ce qui montre qu'en dépit des personnalités différentes, les structures d'activation cérébrale restent relativement stables et similaires.
L'étude souligne enfin que chaque émotion produit une "signature" en terme d'activité fonctionnelle, qui ne se limite pas à une zone particulière mais semble s'étendre à l'ensemble du cerveau.