[L'humus est surtout composé d'azote... et d'un peu de carbone...
La tourbe, par exemple...
Oui, l'humus stable finit en tourbe si le sol ne travail pas beaucoup.
On fait le rapport C/N pour connaitre l'activité de son sol.
En forêt c'est surtout du Carbone qui ne se dégrade pas, en culture pure la matière organique a tendance à s'épuiser.
On parle de la forêt primaire Amazonienne, il me semble.
Donc plein de carbone, et en effet si tu la mets en culture la MO est "brulé" par le climat hyper-minéralisant pour arriver vers un sol podzole après quelques cultures de soja.
Mais si tu laisses la forêt tel quel tu arrives à la tourbe et plus longtemps après à de l'énergie fossile.
c'est effectivement les limites d'une agriculture intensive, sur l'ancienne forêt brésilienne. Voir la matière organique du sol disparaitre, au point que cela nuise à moyen terme aux plantes cultivées.
Mais en terme de captation de carbone, la forêt équatoriale bresilienne, c'est zéro. Les arbres et les plantes pourrissent sur place en rejetant presqu'autant de carbone, que la forêt n'en capte. Alors que l'éthanol de canne à sucre c'est autant de pétrole ou de carbone, qu'on ne remonte pas du sous sol.
L'autre solution serait d'exploiter la forêt équatoriale par prélèvement du bois, sans détruire les jeunes pousses. Transformer du bois en gaz methane ou en essence, c'est techniquement possible, mais beaucoup plus couteux que la canne à sucre.
Les Brésiliens ont de très bons agronomes, qui doivent certainement surveiller la productivité de leurs sols.
Je n'en dirais pas autant des argentins, qui sont partis les yeux fermés, dans la quasi monoculture du soja Roundup ready. De la folie ,un énorme risque agronomique.