Pourquoi ne parle-t-on que des 782 juifs exterminés dans les commémorations, comme si parmi les 12.000 déportés (dont 8.000 non-juifs) de ce quartier, tous les autres étaient revenus des camps ?
Poser la question c'est déjà, pour certains, être antisémite...
Y répondre c'est encore pire.
Je ne reproche pas aux associations juives de ne commémorer "que" les 782 morts juives à la suite de la rafle du quartier du Vieux-Port, je reproche aux autorités officielles de la République française de ne pas parler des "autres" morts consécutives à cette même rafle, alors que 12.000 personnes issues de ce même quartier (sur 50.000 personnes expulsées) furent déportés au camp de Fréjus (dans un premier temps), dont 8.000 "non-juifs" et que, bien entendu, parmi ces déportés et internés marseillais autres que les 782 précités, juifs ou non-juifs, tous ne sont pas revenus des camps...
D'où le désintérêt officiel pour la rafle de Marseille, comparativement à celle du Vél' d'Hiv, à quelques exceptions près, comme dans l'infâme commémoration sélective de la République qui eut lieu en janvier 2013, à l'occasion des 70 ans de la rafle du quartier du Vieux-Port de Marseille des 23-24 janvier 2013, commémoration qui se limite de manière honteuse aux 782 morts juives :
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