viva la corrida.
no pasaran los gauchistos.
La lutte pour la défense et le bien-être des animaux dépasse le ridicule clivage politique actuel. Tu trouveras des défenseurs des animaux dans tous les partis jusqu'aux coins les plus reculés de la gauche et la droite.
c'est très plaisant.
Je les entends rire comme je râle,
Je les vois danser comme je succombe,
Je pensais pas qu'on puisse autant
S'amuser autour d'une tombe.
Francis Cabrel, , 1994.
Absolument pas, la corrida est une pratique qui ne à aucune personne (ni physique ni morale), elle ne nuit donc à aucun membre de la société, si elle plaît à certains de ceux-ci il n'y a donc aucune bonne raison de l'interdire, les personnes qui ça ne plaît n'ont pas à s'en soucier. J'aurais horreur que des hordes de partisans de la fin du théâtre tentent d'interrompre une pièce quand j'y assiste, adonc je compatis avec les spectateurs de corridas, et ne me permets pas de juger leurs goûts, le spectacle de l'affrontement viril d'un homme et d'un taureau ne manquant certainement pas d'esthétisme.
Le joli argument anthropocentrique. Un égoïsme obsolète et pourtant tellement moderne. Si l'animal pouvait pleurer, hurler sa souffrance, implorer la clémence, tu te soucierais peut-être de son bien-être. Mais il ne peut ni ne sait exprimer sa rage, alors tu méprises sa douleur et réduis son être à un objet de plaisir pour les vices barbares de tes concitoyens. Dans ton hédonisme libertaire, tu encourages un spectacle brutal et infâme. Dans ton esprit aveugle, l'animal est réduit à un accessoire de théâtre. Dans ta vision malsaine, tu distingues la beauté dans le meurtre cruel d'une bête. La colère est visible dans mes mots, mais derrière elle se niche une profonde tristesse. Oui, je suis triste pour toi, mon ami, car tu es un homme égaré.