Un prémisse aux Moratoriums d'Ubik, le roman de Philip K. Dick.
L'éternité virtuelle aux Etats-Unis a un prix : 149 dollars (115 euros). C'est du moins ce que propose Rick Miller et son épouse Lorie, à Philadelphie, spécialisés depuis un an dans la vente de mémoriaux munis d'un code QR, un type de code-barres en 3D lu essentiellement par les smartphones et les tablettes numériques.
L'idée est simple : vous envoyez par Internet photos, vidéos, textes, musiques associés au défunt, et quelques jours plus tard, vous recevez par courrier une plaque de bronze avec le fameux code à coller sur la tombe qui contient les données échangées. Ainsi, quinconque au cimetière muni d'un appareil adéquat pourra scanner le code QR du mort et accéder à ce que la famille aura bien voulu laisser comme trace numérique de lui. La prestation va jusqu'à pouvoir remplir un livre d'or en ligne du défunt, lire des textes qui lui sont dédiés et même partager sur Facebook ou Twitter émotions et photos. Si les proches souhaitent ensuite actualiser leur mémorial en ligne, les Miller s'en occupent pour eux.
http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2013/06/26/ad-vitam-la-mort-virtuelle-vous-va-si-bien/?utm_source=dlvr.it&utm_medium=twitter#xtor=RSS-3208
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J'adore cette idée !
Mes anciens sont inhumés dans un cimetière perdu au fin fond de l'Eure-et-Loir, dans lequel on trouve des sépultures à moitié effacées datant, pour les plus anciennes, du début du XIXème siècle.
Quand je m'y rends, il m'arrive fréquemment d'en arpenter les allées, et de tenter de déchiffrer les noms sur les vieilles plaques émaillées, imaginant ce que pouvait être leur vie.
Si l'on pouvait trouver des flash codes sur ces sépultures, mettant en scène ces défunts dans toutes les étapes de ce qu'a pu être leur vie, je pense que j'y passerais des jours...
Imaginez un gamin du XXIIIème siècle venir sur votre sépulture, scanner ce qu'a été votre vie, deux siècles avant sa naissance.