La menace arabo-musulmane envers Israel est plus un mythe, qu'une réalité. Mais elle est exacerbée, par la plupart des responsables politiques israéliens, dans 2 buts:
- se victimiser pour obtenir aide et assistance de la part de l'occident, en tout 1er lieu des USA.
- assurer la cohésion du peuple juif, en agitant le chiffon rouge d'un perpétuel danger extérieur.
Mais finalement, si le monde arabo musulman s'écroule, à l'image de l'Irak, de la Syrie, peut être de l'Egypte, alors Israel , ne craignant plus d'être attaqué par les arabes, découvrira les profondes divisions de sa société .
De plus en plus nombreux, du fait de leur croissance demographique, les ultra orthodoxes auront du mal à cohabiter harmonieusement avec les juifs laics ou religieux modérés.
1. La solidarité nationale israélienne a encore de beaux jours devant elle, car la haine des Orientaux contre cette nouvelle nation est actée. La survie devrait passer avant les querelles internes. Néanmoins, l'Histoire de Jérusalem ne cesse de se répéter : ce sont toujours les fanatiques qui la perdent... Donc, les extrémistes juifs ont déjà perdu Jérusalem contre les Romains, les extrémistes romains (byzantins) l'ont perdue contre les musulmans, les extrémistes musulmans l'ont perdue contre les croisés et les extrémistes croisés l'ont perdue contre les musulmans. Il est tout à fait plausible que les superstitions débiles des intégristes juifs ne participent à la désintégration d'Israël. Ils avaient déjà, par imbécillité, livré la Judée à Rome.
2. Le destin d'Israël est intiment lié à ses nationaux non juifs. Les autres pays voisins ne peuvent perdre Israël, entraînés qu'ils sont dans leurs désintégrations multiples (culturelles, religieuse, nationales, étatiques...). Les Orientaux ne sont pas assez fins pour pacifier leurs relations avec Israël, ce qui constituerait leur unique possibilité de l'absorber dans leur masse démographique et culturelle. Reste les "Israéliens arabes", qui prennent démographiquement au piège Israël avec sa démocratie. Alors soit Israël n'est plus démocratique libéral, et il s'orientalise et se dissout dans la médiocrité socio-économique du Moyen Orient ; soit Israël reste démocratique libéral et il risque d'être submergé par sa population orientale non juive, qui finira par livrer le pays aux appétits des vraies puissances locales historiques (Le Caire, Damas, Alep...).
La charte du Hamas c'est quoi?
La dégradation intellectuelle et morale des Orientaux confère une bonne avance à la supériorité des Israéliens dans la région. Il se pourrait bien que, d'ici 50 ans, et par la grâce des djihadistes sunnites, il n'y ait plus d'autres Arabes que les Bédouins de la péninsule, et que Berbères, Égyptiens et Syriens aient récupérés leurs Histoires et leurs mythes ancestraux. Le monde arabe tourne au destin de la Yougoslavie ("Pays des Slaves du Sud", 1918-2003).
Nous aurons un musée de la tyrannie sunnite à Gaza et une Cisjordanie en cours de modernisation libérale. Peut-être que les Palestiniens seront les derniers non-Arabes à se prendre pour des Arabes, par nécessité d'espérer un secours extérieur. Eux aussi se sont bien égarés, ils prônent une violence qui leur a tout fait perdre : 1920, 1948, 1967, 1973, 1987, 2000...
Il n y a jamais eu de peuple palestinien installé à cet endroit du monde depuis mille ans voire plus.
C est l une des plus grosses farces du xx ème siècle.
Les Palestiniens, ce sont les Philistins de la Bible, les habitants de l'éternelle province d'un empire voisin. La Palestine n'a été indépendance qu'à l'époque des royaumes juifs (et encore) et du royaume de Jérusalem. Personne n'a autant saboté son émergence en tant qu’État moderne que les Palestiniens contemporains. 1948. 2000. Comme si Napoléon et Lawrence d'Arabie étaient passés pour rien.
Voilà, ce sont toujours les extrémistes qui perdent Jérusalem.