Fin février, la police nigériane a libéré une vingtaine d’enfants retenus dans une “usine à bébés”. Dans ces lieux, des femmes sont enfermées et violées pour donner naissance à des enfants destinés à être revendus. Une activité criminelle qui est loin d’être inédite au Nigeria.
Au Nigeria, le calvaire des femmes dans les “usines à bébés”
Publié le 04/03/2020 - 10:31
Cette fois, c’est dans la ville pétrolière de Port Harcourt, dans le sud du pays, qu’un trafic de bébés a été mis au jour. Le 25 février dernier, la police a secouru 24 enfants âgés de 1 à 2 ans et quatre adolescentes enceintes, rapporte le site d’information nigérian Vanguard. “Le propriétaire des lieux contredit la version de la police selon laquelle la maison était une ‘usine à bébés’” et assure qu’il s’agit d’un orphelinat. Difficile à croire pour Nnamdi Omoni, porte-parole de la police de l’État de Rivers dont Port Harcourt est la capitale, les bébés et les adolescentes délivrés ayant été retrouvés dans un état de faiblesse et de malnutrition, précise le quotidien national Daily Post. Pour les autorités, on est bien en présence d’une “usine à bébés”