oui, je suis dans cette logique, qui est celle des USA.
Ouais, le droit de vote des étrangers est une question qui ne peut faire l'économie d'un référendum.
C'est le peuple qui doit décider directement s'il consent ou s'il ne consent pas à partager sa souveraineté avec des ressortissants étrangers.
Et je suis très réservé sur le droit du sol automatique, à l'exemple des Comoriennes qui viennent accoucher à Mayotte pour que leur rejeton soit français.
Et je suis contre, le droit du sang sans fin, uniquement parce que son seul lien avec la France et d'avoir eu un grand père français.
T'es contre tout quoi !
;)
L'idée c'est que le droit du sol doit être la regle pour des gens qui ont vécu un certain nombre d'années sur le territoire français.
Naitre ne saurait suffire.
non, sur ce sujet, on semble assez proche et j'aime bien ton expression "Naitre, ne saurait suffire"
Maintenant si tu es né en France, de parents français de souche ou naturalisés et que tu es le pire des délinquants, la communauté nationale, n'a pas d'autres choix, que de t'accepter tel que tu es. Personne n'est apatride, en droit international.
La déchéance de la nationalité française peut être prononcée en cas de haute trahison ou d'espionnage.
J'admettrais encore que mes neveux québequois revendiquent la double nationalité ( ce qu'ils ne font pas), mais leurs futurs enfants non! Il y a un moment où le lien avec l'ancienne mère patrie doit se rompre. D'ailleurs par croisement successifs, certains pourraient revendiquer à la 4è génération non pas la bi-nationalité, mais 4 ou 5 nationalités.
Le principe de la bi-nationalité entre pays amis ne choque pas, au contraire ça renforce les liens d'amitiés et la paix entre les nations.
Les frontistes en font une maladie ... mais j'ai jamais compris pourquoi.
Ça relève probablement d'un relent de refoulé de xénophobie qu'ils éprouvent envers leurs propres compatriotes.
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Mais pour moi droit du sol, contre droit du sang, ce sont des notions technocratiques dépassées. On est français , parce que une communauté nationale en admet le principe, selon ces règles et ses envies.
Être français ou le devenir, c'est la loi qui en détermine les modalités.
Mais il faut savoir être souple en termes de nationalité et ne pas se refuser à l'avance des apports enrichissants.
Par contre l'immigration c'est une politique fixée par le gouvernement en respectant certains principes ( notamment constitutionnels ou internationaux ) et aussi certaines traditions.
A regarder de prés les politiques de l'immigration de la gauche et de la droite, c'est globalement les mêmes principes mais la droite l'instrumentalise médiatiquement pour des raisons politiciennes alors que la gauche applique plus sereinement les règles de droit.
L'expulsion des juifs et des protestants après la révocation de l'Edit de Nantes a été une connerie, une perte pour la France et les états allemands, dont la Prusse avaient bien compris l'intérêt d'accueillir ces exilés et de leur offrir la nationalité allemande.
Les juifs ont aujourd'hui leur état et sont enracinés dans les pays ou ils vivent.
La question ne se pose pas.
Par contre dès qu'on pense immigration, on pense plutôt à l'immigration qui provient des pays dominés par la culture arabo-musulmane et des interactions pas toujours trés détendues que ça provoque ...
Personne n'est tout blanc ou tout noir et on pourra toujours trouver des responsabilités à la France mais le fait est qu'aujourd'hui de nombreux autres pays européens connaissent les mêmes difficultés que nous ...
A partir de là, on peut se poser la question de savoir si les populations immigrées ou issues de l'immigration n'ont pas un devoir d'autodiscipline individuelle et collective.
Les leaders de ses populations immigrées, politiques, religieux ou associatifs agissent-ils dans le sens d'une adaptation au pays hôte ?
Il faut se poser ce genre de questions et définir les règles du bien vivre ensemble en France.