non, il y a plus de 60% de boursiers à Averoes . Je pense qu'à Louis le grand, ils sont moins de 25%. De plus ce lycée huppé de Paris a dérogation pour passer outre la carte scolaire et reccuperer dans les lycées de province, les 1ers au concours général.
Cela pour un cout minime pour notre collectivité. Je demande à voir les chiffres, mais comme Averoes est un établissement privé sous contrat , les profs ne sont que vacataires de la fonction publique et comparés au cout des profs agrégés de Louislegrand, l'heure de prof à Avéroes doit coûter moins de la moitié qu'à Louislegrand.
Dans une vraie republique égalitaire, on prendrais un peu du pactole financier de Louislegrand, pour en redistribuer au vertueux lycée Averoes.
Mdr, et tu crois vraiment que le niveau à Averoes (jamais entendu ne serait-ce que mentionner dans ma vie) est meilleur qu'à louis-le-grand ?
Il en faut bien peu pour te convaincre.
Ce classement débile est basé sur un ramassis de critères plus ineptes les uns que les autres :
- le taux de réussite au bac, qui est une formalité que tout élève qui envisage des études sérieuses considère au mieux avec ennui, au pire avec condescendance. On peut également faire remarquer que les copies d'un même lycée sont corrigées ensemble, et que chaque prof correcteur est sensé avoir une moyenne et un écart-type proche des résultats nationaux pour l'épreuve. Je vous laisse imaginer la différence de traitement entre le paquet de copie de LLG et celui d'un lycée perdu dans le ghetto, surtout où la note attribuée n'a pas de justification objective (français, philo, histoire, une bonne partie de la SVT, une bonne partie des langues etc.)
- la "valeur ajoutée". Oooh, ce critère est assez délicieux, il va vous plaire. Autrement dit, si tu prends 30 abrutis sortis tout droit de leur ZEP et que tu inculques les quelques niaiseries à ressortir pour avoir 10 au bac (ou 8 et les rattrapages), tu écrases le lycée qui prend 250 des meilleurs élèves d'île-de-france pour les amener à Ulm, médecine et HEC. Ils auraient pu renommer ce critère "prime à la médiocrité"
- l'indice de stablité : un critère qu'ils ne peuvent se procurer qu'à partir des déclarations des lycées et qui mesure le taux d'élèves qui se font jarter entre la première et la terminale. Bien entendu, les seuls établissements qui fournissent ces données sont ceux qui ne jartent pas.
Ce classement est une farce, vu la première page, dans laquelle je n'ai reconnu que Fénelon (plutôt bon) et Stanislas (très bon), être bien classé devrait être un motif d'inquiétude plus qu'autre chose.
Pour info, malgré le fait que la majorité des étudiants n'en ait rien à foutre du bac et qu'ils se fassent régulièrement saquer comme pas permis, LLG c'était en 2012 52.2% de mentions très bien, au final 96.3% de mentions. Ils ont aussi eu 21 lauréats au concours général, et comme d'habitude 40% de la promo a intégré la prépa scientifique qui se classe entre 1e et 3e selon les critères et les années.
Le tout pour exactement le même budget que n'importe quel lycée public. La région n'accorde pas le moindre centime supplémentaire. Le lycée bénéficie plutôt bien de la collecte de la taxe d'apprentissage, ce qui est logique vu le nombre de chefs d'entreprise qui en sont sortis.