Depuis plusieurs millénaires, le sport est une grande activité de divertissement pour les gens de tous âges. Effectivement, on a retrouvés des traces de ces pratiques provenant de quasi toutes les époques. Au cours du 20e siècle, l’argent fait son apparition dans le domaine du sport. L’argent permet à plusieurs sports de se professionnaliser et à d’autres d’exister. Les athlètes peuvent maintenant se concentrer sur la discipline qu’ils pratiquent sans avoir de soucis financiers. Entraînement, musculation et récupération occupe leurs journées. On assiste donc à des performances de plus en plus perfectionnées et de plus en plus impressionnantes.
Cependant, au fil du temps, les impacts de la professionnalisation amène également plusieurs inconvénients majeurs dans le monde du sport. La course à la notoriété entraîne certain athlètes à tricher ou se doper, ce qui représente un mauvais exemple et va à l’encontre des valeurs du sport. Pour certains d’entre eux, le sport est plus une façon de gagner sa vie qu’une passion. De plus en plus de conflits sont liées à l’argent dans les circuits majeurs en Amérique comme en Europe. Dans les média, on passe de plus en plus de temps à parler de l’argent et du sport au lieu de se concentrer sur celui-ci en tant que tel. Le sport représente maintenant 3% du commerce mondial. À l’heure actuelle, 86% des français croient que la place de l’argent dans le sport est trop grande, 79% affirme que le mot ‘’business’’ décrit bien le monde du sport et 60% pense que les valeurs éthiques ne correspondent pas au sport professionnel en général. Pourtant, les athlètes sont souvent les idoles, les modèles des jeunes enfants ou adolescents. Les valeurs transmises par ceux-ci sont-elle les bonnes? On pourrait croire que l’argent versé aux athlètes est nécessaire afin d’obtenir un spectacle de qualité, mais qu’en es-t-il vraiment? Personnellement, je pense que l’argent investit dans le sport professionnelle est beaucoup trop élevé. Au lieu d’investir des sommes immenses se comptant en milliards de dollars pour des jeux olympiques, pourquoi ne pas valoriser le sport amateur? Certaines familles n’ont pas les moyens de pratiquer des activités physiques dans de bonnes conditions, pourquoi ne pas les aider au lieu de financer des athlètes professionnelles?
Premièrement, les valeurs du sport ne cessent d’être bafouées par le sport professionnel, ce qui est un mauvais exemple pour les amateurs et les jeunes. Ensuite, l’argent nuit à la saine compétition entre les équipes locales dans les circuits majeurs. Pour clore, les jeux olympiques ont subi une grande transformation depuis leur création et ne valorise plus l’amateurisme comme c’était le cas il y a une centaine d’années.
Pour débuter, les valeurs du sport en général tel que nous le connaissons sont le dépassement, le respect de soi, de l'adversaire, des règles du jeu, la solidarité, l’esprit d'équipe ou encore le goût de l'effort. C’est les valeurs qui sont proclamés par les mouvements sportifs, les pouvoirs publics, des associations ou encore des entreprises. Ces valeurs remontent aux origines du sport, où celui-ci était considéré comme un moyen d’éducation et d’éveil à la société. «Le sport est en effet porteur de valeurs, beaucoup plus importantes et vastes que ce qu'on croit habituellement. Le sport n'est pas assez considéré. Pourtant, en termes d'éducation par exemple, c'est une formidable école de la vie. Respect, écoute, effort, persévérance. Toutes ces choses qui construiront des adultes et des citoyens responsables» affirme Christian Bénézis, vice-président du département délégué à la santé au sport. Pourtant, les valeurs qu’on peut associé au sport actuellement sont plutôt caractérisé par l’inégalité entre les genres, la corruption, le dopage, l’individualisme et les objectifs économiques ou politiques. En effet, le salaire des sportives est très inférieur aux salaires de leurs homologues masculins. De plus, la corruption est de plus en plus présente dans le sport professionnel. En Europe, le crime organisé est très impliqué dans le football (soccer), car le truquage des matchs est une source lucrative de fraude, avec un faible risque d’accusation et sentences. Autre exemple, en 2002, les dirigeants olympiques auraient payé pour obtenir la compétition. Par ailleurs, les athlètes sont plus intéressés par le succès personnel que le succès de leur équipe. «J'avoue avoir moi-même connu des moments dans ma carrière au cours desquels je préférais perdre en étant sur le terrain plutôt que de gagner sans participer, ça arrivait surtout quand la rivalité au sein de l'équipe paraissait plus importante que le résultat contre l'adversaire. C'est loin d'être une formule gagnante. » Affirme Patrick Leduc, ancien joueur de l’impact de Montréal. Actuellement, 60% des Français ne croit pas que le sport professionnel est en accord avec les valeurs éthiques du sport.
Dans certains sports, plus particulièrement le tennis, l’athlétisme et surtout le cyclisme, le dopage est devenue monnaie courante. Depuis 1968, 66% des athlètes ayant terminé sur le podium lors du tour de France ont été épinglés. Les récentes hausses de salaire contribuent à amplifier ce phénomène : de 2010 à 2011, le salaire moyen des athlètes participant au tour de France a fait un bond de 22%. Ce n’est pas énorme comparé aux salaires astronomiques des joueurs de football ou de soccer, qui sont bien plus importants, mais là n’est pas le problème. En effet, si le salaire moyen a augmenté de 22%, les principaux bénéficiaires en sont les vedettes. Il existe effectivement une très grande disparité entre le salaire de base, qui se situe entre 40 000 et 100 000 euro et le salaire des vedettes, qui lui peut grimper à plusieurs millions, sans compter la prime de victoire qui s’élève à 450 000 euro. Réduire l’écart serait une bonne façon de contrer le dopage. ‘’Ces athlètes étant des icônes de leur sport nuisent beaucoup à l’image du sport. Certaine compétition sportives sont de plus en plus associés au dopage et cela provoque un désintérêt de la part des amateurs.
En plus d’être néfaste à l’image du sport, le dopage peut gravement affecter la santé des sportifs qui en consomment : accidents cardiaques et circulatoires, insuffisances rénales et hépatiques, cancers, impuissance, stérilité, troubles de la grossesse chez la femme enceinte, … Les méfaits du dopage affectent toutes les fonctions de l’organisme métabolique, cardiovasculaire, respiratoire, hématologique et cérébral.
De plus, les athlètes sont considérés comme des modèles à suivre, des idoles par les jeunes enfants ou les adolescents qui pratiquent un sport. Dans certains clubs sportifs régionaux, certain entraîneur vont jusqu’à pousser les jeunes à prendre des produits afin d’augmenter leur performance et ainsi se mettre en valeur ou mettre leur club en valeur. Une étude réalisée dans des collèges en France révèle que 3 à 5% des jeunes, incluant ceux qui ne pratique aucun sport, serait touché par le dopage. La question que tout le monde se pose : où les jeunes trouvent-ils ces produits? Entre ami, à l’école, mais surtout dans leur cercle sportif et familial. « Le plus souvent ce sont les entraîneurs qui donnent les produits aux enfants à l’insu des parents qui, de leur côté, poussent les gamins à faire toujours mieux, à rechercher la performance à tout prix » affirme le psychiatre Dibier Lauru. De telles consommations encouragent les jeunes à adopter de mauvaises habitudes, et donc, à long terme, un risque pour leur santé.
Le sport professionnel ne correspond plus aux valeurs que l’on voudrait qu’il transmettre.
Ensuite, l’arrivé de l’argent dans le sport a permis au sport de se développer et se professionnaliser. Dans les dernières décennies, nous avons pu assister à des performances qui n’auraient jamais été possible auparavant. Le sport permet à beaucoup de gens d’avoir un emploi. Il représente actuellement 3% du commerce mondiale. Cependant, l’argent occupe de plus en plus de place et est de moins en moins au service du sport comme se devrait l’être. Une grande majorité des Français, 86%, croit que l’argent occupe une trop grande place dans le monde du sport. 79% d’entre eux trouvent que le mot ‘’business’’ décris bien le sport professionnelle.
En effet, l’argent nuit à compétition entre les équipes sportives locales. Par exemple, l’union européenne de football (soccer) a modifié ses règles de qualifications des clubs pour les coupes Européennes afin de faire gagner plus d’argents aux équipes qui évoluent dans de grand marché et ainsi rapporter plus d’argent au circuit. Les nouvelles règles sont établies de sorte à ce que les grands clubs soient quasiment assurés d’être qualifiés en permanence au détriment des équipes plus pauvres.
Jean-Claude Darmon, surnommé «l’argentier du football» croit qu’il est normal que les salaires soit élevés, vu les quantités énormes d’argent que le sport rapporte. «Je vous rappelle qu'aujourd'hui le sport fait recette : droits télévisés, marketing, sponsoring, relations publiques... Les sommes dont nous parlons se chiffrent souvent en millions d'euros. Il est normal que le sportif de haut niveau soit rémunéré en fonction des retombées financières qu'il génère, d'autant qu'il exerce une profession à part entière. » Cependant, certaines équipes sportives sont très endettées, dû aux salaires trop élevés. La LNH (ligue national de hockey) compte 13 équipes déficitaires sur une trentaine, la NBA (association national de basketball) tant qu’à elle en compte 16. La NFL (ligue national de football Américain) et la MLB (ligue de baseball majeur) compte 3 équipes déficitaires chacune, sur respectivement 32 et trente équipes. Pour réduire les disparités entre les équipes pauvres et les équipes riches, un plafond salarial a été instauré dans tous les circuits excepté la MLB. Cependant, dans la LNH par exemple, il y a aussi un plancher salarial qui nuit à des équipes pauvres, qui s’endettent afin de l’atteindre. Par exemple, les coyotes de phœnix perdent de l’argent chaque année, et c’est la ville qui doit parfois estomper ces pertes. Des gens qui n’ont aucun intérêt pour le sport se retrouve à payer pour assurer le salaire d’athlètes millionnaires. Dans la MLB, il n’y plafond ni plancher salariale. Grâce à cela, il y a moins d’équipe déficitaire, mais d’énormes disparité aux niveaux des masses salariales. Par exemple, la masse salariale des Yankees de New-York atteint 198 millions de dollars américain et ‘’seulement’’ 55 millions à Oakland. Cela avantage donc énormément les équipes riches qui peuvent se payer de bien meilleurs joueurs et laissent peu de chance aux équipes évoluant dans des marchés plus pauvres de se tailler une place dans les championnats.
En Europe, on observe le même phénomène dans des clubs de football (soccer), certains clubs ont des dettes atteignant le milliard d’euro. Selon l’UEFA, le déficit total des clubs européens s’élève à plus d’1,5 milliards d’euros. Même les plus grands clubs ont des dettes, ils dépensent trop par rapport à ce qu’ils encaissent. Les clubs augmentent leur déficit pour recruter des joueurs, améliorer le niveau de l’équipe et ainsi gagner des titres qui leur assureraient une plus forte notoriété. Dans les clubs, les joueurs sont considérés comme des actifs financiers.
En plus des salaires, il y a des dépenses annexes associées au sport professionnel. Les infrastructures par exemples. Les stades et aréna permettant d’accueillir les spectateurs lors des matchs coûtent très cher (plusieurs centaines de millions de dollars). Ils sont en partie financer par le secteur privé, mais aussi par l’état et la ville dans lequel il est construit, la plupart du temps. Encore une fois, des gens qui n’ont aucun intérêt pour le sport payent via leurs taxes et impôts.
L’argent apporte également des conflits dans les grands circuits majeurs entre les joueurs et propriétaires. Dans les dernières années, il y a eu des conflits dans la NBA, La NFL et la LNH, se traduisant par l’annulation de matchs dans la NBA et même d’une saison au complet dans la NLH en 2004-2005, une première dans l’histoire du sport en Amérique du Nord. Il y a quelques décennies, des conflits de ce genre n’avait pas lieux. Pourtant, les revenues des équipes et les salaires des joueurs étaient beaucoup moins élevés qu’aujourd’hui. Les saisons écourtées ne sont pas sans conséquence pour les joueurs. Premièrement, un jeune joueur a besoin de recommencer à jouer le plus rapidement possible afin de reprendre ses acquis. De plus, qui dit saison écourté dit aussi camps d’entraînement de courte durée, ce qui augmente le risque de blessures. Par exemple, la NBA a enregistré le plus grand nombre de blessures de l’histoire de la ligue l’année dernière, alors que le calendrier était réduit à seulement 66 matchs contre 82 habituellement. De plus, c’est un irrespect pour les partisans qui paie des sommes astronomiques pour pouvoir assister aux matchs, de voir les joueurs et propriétaires se disputer pour des millions de dollars. Dans la LNH, au retour du lock-out de 2012, les prix des billets ont même augmenté!
La présence trop importante dans les grands circuits professionnels n’est donc pas aussi bénéfique qu’on pourrait le croire. Les profits réalisés par les équipes ne suffisent pas toujours à payer les salaires. Même si c’est le cas, c’est souvent synonyme de grandes disparités entre équipes pauvres et équipes riches. Aussi, les conflits en relation avec l’argent entraîne souvent l’annulation de matchs, qui ont des conséquences sur la santé et performance des joueurs, en plus d’entaché l’image de la ligue en question.
Pour finir, un des plus grands évènements sportifs dans le monde sont les jeux olympiques. Rénover en 1896 par Pierre de Coubertin, il était alors basé sur l’amateurisme. Cependant, au fil de temps, les jeux olympiques se sont commercialisés et se sont professionnaliser.
Aujourd’hui, des quantités énormes d’argent circulent dans cet évènement. Les jeux de Londres ont coûté plus de 11 milliards de livres dont la majorité provient de fonds publics, malgré des difficultés économiques et sociales qui obligent le gouvernement britannique à diminuer les dépenses dans d'autres secteurs. Ce coût représente plus du triple de ce qui avait été initialement prévu. Les gens qui n’ont aucun intérêt pour les jeux, se retrouvent à payer pour quelque chose qui ne les intéresse pas via leurs taxe et impôts. De plus, ces gens ne peuvent échapper aux préparatifs des jeux. À Londres, durant les jeux de 2012, certains théâtres ont même enregistré des baisses significatives de réservation.
Souvent, certain pays s’endettent pour pouvoir accueillir les jeux olympiques. Par exemple, les jeux d’Athènes en 2004 ont coûté 9 milliards de dollars, ce qui est beaucoup pour un petit pays. Les jeux ont eu de graves répercussions sur l’économie.
Les jeux olympiques de Montréal en 1976 ont coûté 3 milliards de dollars, soit dix fois la somme prévu lors de la candidature. Montréal a mis trois décennies à rembourser le coût total des jeux, alors qu’aujourd’hui, certaine installations sont déjà à refaire.
Ne serait-il pas mieux d’investir dans le sport amateur aux lieux de dépenser des milliards dans les installations olympiques qui ne profitent que très peu à la population? Au Québec, une famille sur trois n’a pas les moyens d’inscrire leurs enfants dans des activités sportives. Imaginez que l’argent investit dans les jeux olympiques servirait plutôt à faire bouger les jeunes qui n’en n’ont pas les moyens, ne serais-ce pas meilleur pour la société?
En conclusion, on peut se questionner longuement sur les valeurs transmises par le sport professionnel. Correspondent-elle aux valeurs que nous voulons transmette à nos jeunes? On peut aussi se demander si l’argent, au lieu de rendre service au sport, ne lui nuit pas. De plus en plus, on associe le sport à l’argent. Dans les médias, une grande partie de la place accordée au sport est à propos d’enjeux économique. Les jeux olympiques coûtent très cher et ne profitent pas à la population, malgré que ce soit elle qui paie pour accueillir les jeux dans leur ville. Heureusement, des progrès sont fait afin de réduire l’impact de l’argent dans le sport et amélioré les valeurs véhiculées par le sport professionnelle. La NBA et la NLH ont tous deux récemment adopté un partage des revenue ‘’50-50’’ entre les joueurs et les propriétaires. Cela risque de réduire le nombre d’équipe en déficit et réduire les disparités entre les équipes pauvres et les équipes riches. Le dopage et la triche sont puni de plus en plus sévèrement et les systèmes d’antidopage de plus en plus sophistiqué. Cependant, ça ne suffira pas à rendre le sport professionnel totalement propre. Je pense qu’il faut un changement de mentalité de la part des athlètes et des organisations sportives.
***avec exactement les mêmes fautes d'orthographe et de syntaxe, on retrouve ce texte ici.***T