Je vais tenter d'apporter ma lumière sur les conflits où la Chine joue un rôle, car c'est ceux que je connais le mieux.
Soit, la Chine, les Philippines et le Viet-Nâm (Ce sont les principaux intervenants, il y a d'autres acteurs dans ce conflit comme le Sultanat de Brunei et Taïwan, mais ils sont mineurs) se disputent tous le même archipel d'îles, nommé les Îles Spratleys. Certaines îles de cet Archipel font partie de la ZEE malaise, philippines et du Brunei. Les Îles Spratleys sont d'une importance géostratégique sans nom pour une puissance comme la Chine : Elles se trouvent au Nord du Détroit de Malacca, c'est-à-dire là où transite 1/3 du commerce mondial, et particulièrement pétrolier. Par ailleurs, l'archipel abriterait d'immenses réserves de gaz et de pétrole, soit deux avantages en un pour Pékin. Néanmoins, ni les vietnamiens, ni les philippins, ni les brunéiens, ni Taïwan ne semblent destinés à lâcher face à la Chine : La Chine occupe la majorité des îles, mais le Viet-Nam, les Philippines et la Malaisie sont également déterminés à conserver les îles, et en occupent également plusieurs. La Chine a d'ailleurs fait appel à son armée en 1978 (De tête) pour expulser certains vietnamiens. Bref, on peut voir que c'est quand même assez compliqué.
Pour la situation birmane, si je peux avancer un seul argument, c'est la peur que les birmans nourrissent envers la Chine. En effet, pour être honnête, Pékin mène une réelle politique de soumission envers la Birmanie, en témoigne les nombreux accords militaires (Droits des navires de guerre chinois de faire escale dans des ports birmans, contrats de vente d'armes ...) signés entre les deux pays. Par ailleurs, les ressources en Birmanie (Gaz, pétrole & minerais) intéressent énormément le géant de l'énergie chinoise, comme Sinopec, CNPC ... La Chine a lancé la construction de plusieurs oléoducs et gazoducs depuis les ports birmans jusqu'à dans le Yunnan, et a peuplé les principales villes par lesquelles passent les oléoducs de chinois ! Les birmans ont très peu apprécié, et ont multiplié les attentats contre les intérêts économiques chinois dans la zone. Néanmoins, on ne peut pas dire que la coopération ne va que dans un sens, puisque Pékin construit également des infrastructures en Birmanie, et notamment des ports en eau profonde sur le littoral birman (Ce qui permet également à Pékin de limiter le passage de sa marine marchande par le détroit de Malacca, contrôlé par les américains.