Pluie de sang

Des glaçons rouges sont apparus à Arkhangelsk
2.03.2013, 15, heure de Moscou
http://french.ruvr.ru/2013_03_02/Les-gl ... khangelsk/
Le personnel du département de hydrométéorologie et de surveillance de l'environnement du Nord à Arkhangelsk a prélevé des échantillons de glaçons rouges, formés sur les toits des maisons, et ainsi que de la neige teintée de rouge. Selon une analyse préliminaire du phénomène mystérieux, des substances colorées ont une réaction légèrement alcaline. Il n'y a pas des micro-organismes dans les échantillons. En même temps, des restes de fibres végétales et des particules minérales telles que la suie ont été retrouvés dans des échantillons.
Ces mystèrieux phénomènes naturels se sont déjà produits en Russie. En 2010, des chutes de neige rose avaient été signalées dans plusieurs districts de la région de Stavropol. /L
ce phénomène n'est pas nouveau, certains témoignages remontent à l'antiquité.
Un lien serait fait avec la pluie de météorites.
un témoignage du moyen âge trouvé dans wiki :
Au Moyen Âge, en 582, Grégoire de Tours rapporte :
« On eut, dans le mois de janvier, des pluies, des éclairs et de violents tonnerres ; on vit des fleurs sur les arbres. Il apparut dans le ciel une étoile à laquelle j’ai donné plus haut le nom de comète (livre IV). Le ciel, tout autour, était profondément obscur, en sorte que, placée comme dans un creux, elle reluisait au milieu des ténèbres, scintillait, et étalait sa chevelure : il en partait un rayon d’une grandeur merveilleuse, qui paraissait au loin comme la fumée d’un grand incendie ; on la vit à l’occident, à la première heure de la nuit. On vit aussi dans la ville de Soissons, le saint jour de Pâques, le ciel ardent, comme s’il eût été embrasé de deux incendies : il y en avait un plus grand, et l’autre moindre. Au bout de deux heures, ils se réunirent, et, après avoir formé comme une grande flamme, ils disparurent. Dans le territoire de Paris, il tomba des nuages une pluie de sang véritable : beaucoup de gens la reçurent en leurs vêtements, et elle les souilla de telles taches qu’ils s’en dépouillèrent avec horreur. Le même prodige se manifesta en trois endroits du territoire de cette cité. Dans celui de Senlis, un homme, en se levant le matin, trouva l’intérieur de sa maison arrosé de sang.». Grégoire voit là un présage, puisque toujours selon lui ; « Il y eut cette année une grande mortalité parmi le peuple : diverses maladies très dangereuses, et accompagnées de pustules et d’ampoules, causèrent la mort d’une grande quantité de gens ; beaucoup cependant y échappèrent à force de soins. Nous apprîmes que cette année la peste s’était cruellement fait sentir dans la ville de Narbonne, en telle sorte qu’il n’y avait aucun répit pour celui qui en était saisi ».
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Les pluies rouges en Inde sont peut-être d’origine extraterrestre

Les échantillons de pluie rouge contiennent une suspension épaisse de cellules qui n’ont pas d’ADN et peuvent provenir de fragments cométaires. (Godfrey Louis/CUSAT)
Écrit par Arshdeep Sarao, Epoch Times
08.08.2012
Cet étrange phénomène a d’abord été enregistré dans le Kerala quelques heures après une explosion de météorites en juillet 2001, quand un rocher venu de l’espace a explosé dans l’atmosphère. Plus de 120 averses de ce type ont alors été signalées, parfois aussi jaunes, vertes voire noires.
L’Astrobiologiste Godfrey Louis, pro-vice-chancelier de l’Université Cochin des Sciences et de la Technologie (Cochin University of Science and Technology, CUSAT) situé non loin du lieu de cette averse, a étudié les échantillons prélevés de cette pluie et y a découvert quelques propriétés étranges, notamment un phénomène d’autofluorescence- lumière caractéristique des structures cellulaires comme les mitochondries.
L’analyse scientifique a montré que la coloration rouge vif était due à des particules microscopiques ressemblant à des cellules biologiques, peut-être originaires de fragments de comètes.
Louis estime que ces cellules pourraient être extraterrestres car il existe déjà plusieurs théories reposant sur l’hypothèse que les comètes pourraient avoir un noyau d’eau chaude rempli de nutriments chimiques capables de soutenir la croissance microbienne.
Il a déclaré, par mail à The Epoch Times, que «ce type de comètes peuvent se briser en petits morceaux alors qu’elles se rapprochent du Soleil au cours de leur voyage en orbites fortement elliptiques», en ajoutant que «ces fragments peuvent rester en orbite et plus tard entrer périodiquement dans l’atmosphère terrestre».
Selon Louis les nuages de pluie rouge sont apparus du fait de particules rouges dans l’atmosphère issues d’un météore fragmenté.
«Il peut y avoir une quantité de l’ordre de 100 millions de cellules dans un litre d’eau de pluie rouge», a-t-il déclaré, «la pluie rouge pouvant apparaître sombre comme du café si la concentration de ces cellules dans l’eau de pluie est plus dense».
Ces cellules «alien» ressemblent à des cellules normales, mais il leur manque les molécules biologiques habituelles comme l’ADN et on s’attend à y découvrir un système biochimique relativement différent.
Louis explique que «contrairement à d’autres cellules biologiques, ces microbes de pluie rouge peuvent résister à des températures très élevées», et il ajoute qu’«il est possible de les cultiver à des températures aussi élevées que 300 degrés centigrades».
«Même les bactéries appréciant la chaleur, dites thermophiles, les plus résistantes de notre Terre ne peuvent supporter les conditions auxquelles peuvent se soumettre les cellules rouges».
«A l’heure actuelle nous connaissons les microbes hyperthermophiles, mais ceux-ci ne survivent pas au-dessus d’une température de 122 degrés centigrade».
Auparavant il a été suggéré que cette pluie colorée aurait été le fruit d’un mélange d’eau et de particules de poussière du désert. Cependant cette idée a dû être abandonnée en raison de l’apparition très localisée de ce phénomène malgré les changements climatiques qui durent depuis deux mois.
Louis a également étudié la pluie jaune, affirmant que celle-ci contient des matériaux dissous qui nous sont inconnus, mais qui ne sont pas les cellules rouges.
«La pluie jaune et la pluie rouge sont liées par le fait qu’elles montrent toutes deux cette caractéristique inhabituelle, à savoir l’autofluorescence», a-t-il déclaré. «On en déduit que les matières dissoutes dans la pluie jaune sont des sous-produits de ces micro-organismes».
Les chercheurs essayent d’identifier les composants moléculaires des cellules rouges et d’approfondir leurs connaissances en matière de pluies colorées.