Depuis quelques années, les ventes augmentent exponentiellement. En 2012, les magasins Tru*faut (jardineries et animaleries) ont vendu : 30 000 poules et poussins (+ 57% par rapport à 2011) ; 2 000 poulaillers (+ 82%).
En plus de picorer du pain dur, la poule mange du gras de viande, de la peau de poisson, des coquilles de crustacés, des épluchures de légumes... Bref, la poule dévore à peu près tout ce que les humains dédaignent. Elle peut avaler 150 kg de déchets par an, a estimé le maire d’une commune de la Sarthe, qui a donc décidé d’offrir des poules à ses riverains. Tout comme l’a fait la Belgique, puis 198 communes du Doubs, une commune proche de Lyon, des communes du Sud-Gironde (là, en revanche, c’est 1 euro la poule), des communes d’Ile de France... Ça fait des économies d’incinération – 15 euros par poule et par an –, et surtout, c’est bon pour l’environnement, confirme Elise Rousseau, Pontoisienne propriétaire de poules depuis six ans, et auteure du livre « Tout pour ma poule ». « C’est un vrai compost sur pattes. Elles recyclent tout en œufs... ou en crottes. » Bonne nouvelle, même les fientes peuvent être recyclées en engrais. Rien ne se perd, tout se transforme.
http://www.rue89.com/rue89-eco/2013/03/ ... ool-240148
Expérience en Belgique