Benoît XVI a renoncé. Les cardinaux électeurs vont se réunir en conclave pour élire un nouveau pape.
Le pape aura à se positionner quant à de nombreux sujets.
Qui doit pouvoir se marier ?
Qui doit pouvoir devenir père ou mère ?
Quelle différenciation doit exister ?
Quel modèle doit permettre l’organisation de l’économie ?
Dans quelles conditions un concordat peut il être en vigueur ?
Et cætera.

Aujourd’hui, l’Eglise est opposée à l’homoparentalité et la suppression de la différenciation entre les hommes et les femmes, mais de puissantes pressions sont exercées contre elle. L’Eglise a raison d’y être opposée.
L’homoparentalité et la suppression de la différenciation entre les hommes et les femmes vont provoquer une augmentation massive de la proportion des personnes homosexuelles dans la société.
Si l’Eglise se montre faible, à court terme, ceux qui exercent des pressions contre elle vont la ménager ; et, à plus long terme, elle devra rendre des comptes, sera discréditée et les conceptions lui étant associées le seront avec elle. Elle aura failli. Elle aura fauté.
Si l’Eglise se montre forte, à court terme, ceux qui exercent des pressions contre elle vont les accentuer; et, à plus long terme, elle sera plus prestigieuse, plus crédible et les conceptions lui étant associées le seront avec elle. Elle aura vaincu. Elle aura sauvé.
L’enjeu concerne rien moins que la civilisation. Sur une telle question, mal se comporter est un crime. Défaillir de cette grave façon est un crime contre la civilisation.

L’Eglise doit choisir la force et non la faiblesse, et le pape devra maintenir cette force dans la durée sans être influencé par les diverses contingences politiques d’une période ou d’une autre. Le choix quant au pape doit être de portée historique. La parenthèse devra être refermée pour mettre fin aux erreurs actuelles et à la décadence qu’elles entraînent.