Encore faut-il ne pas être prisonnier du "savoir" ("je" sais) ! La "prise de conscience" peut être amorcée par le savoir... Mais elle est (sans devenir) lorsqu'on ne sait plus... ;)
SM
Le je est effectivement un danger notoire, il faut au préalable se détacher de soi, de ses certitudes, des ses habitudes, pour embrasser le non agir, et laisser Dieu guider sa propre vie, là, cela devient jouissif, extrêmement jouissif, fini de penser, d'imaginer, de s'illusionner de ses propres recherches, laisser Dieu envahir sa vie change les possibilités d'explications, de démonstrations ... Dieu devient le guide, fini les erreurs, les errances.
Cultiver l'art approfondir les connaissances, sans avoir le but en ligne de mire, sans vouloir profiter des enseignements pour s'en auto glorifier, ce qui est bien dans les soirées mondaines pour avoir l'air cultivé, mais qui reste un danger si la moindre reproduction d'erreur guide les pas du fanfaron qui communique ses erreurs à d'autres personnes, le croyant, cultivé ...
Rien ne vaut les discussions entre spécialistes, nul besoin de briller en société, juste vérifier, comparer, en ne voulant que le vrai, le véridique, l'authentique.
Dieu ne guide rien ! Dieu n'envahit rien ! "je" et "Dieu" ce n'est rien... Mais ce rien, c'est le doute qui est bien présent quant à une réalité subjective !
"je" est nécessaire pour le doute qu'il engendre lui-même quant à sa propre réalité...
C'est ce doute que "je" doit "cultiver", "connaître" et passer. Là, "je" s'auto-détruit... d'où la détresse de celui qui a la foi, car la grâce, le nirvana, le satori...blablabla, c'est une naissance de SOI rétroactive... (la voie est douloureuse.. Il n'est pas facile de s'arracher à son propre existant... en prenant conscience de l'illusion qui fait de nous un faux être dont nous acceptons avec vanité la réalité préconçue).
Alors "je" est Soi... et de tout temps, il "est" (plus de fin, ni de commencement)... ne devient plus... !
SM
Un profond désaccord entre nous deux là, Dieu, charge énergétique divine parfaite, peut guider en fonction de certaine possibilité.
Dieu envahira le monde des humains, c'est arrivé dans le passé, les traces sont encore visibles, clairement visibles.
Le "je", c'est a dire l'évolution égotique des gens, le développement personnel éloigné de la vérité, la somme des avis personnels, l'accumulation mentale des déviances de toutes sortes, ne sera jamais viable, le "je" sera toujours soumis à la réincarnation de sa propre charge métaphysique, le "je" est d'ailleurs uniquement métaphysique, charge négative des cellules, des neurones, des influx ...
Pour sortir du "je" il faut capter autre chose que la seul et unique présence terrestre des événements, la terre, est de charge négative, intégralement, tout ce qui s'y trouve aussi, vouloir comprendre en observant uniquement la seule possibilité offerte a nos yeux, la matière et ses "choses", conduira immanquablement à la mort des cellules imprégnées négativement, métaphysiquement, car le cerveau ne captera que de la négativité, tuant le corps de chair, libérant l'âme, la métaphysique, la mort, c'est l'abus de métaphysique, l'ignorance de l'âme et de ses concepts primordiaux, le "je" domine le cerveau, car l'être s'appuie sur la nature terrestre des choses pour avancer, pour cheminer, et ignore la nature divine des choses, ne pouvant ni l'entendre, ni la voir.