Merci. Ceci n'est guère étonnant. Mais je parlais des hérésies nommées comme le donatisme par exemple. Il me semble avoir lu quelque part, mais je ne le retrouve pas, qu'il fallait qu'elle soit condamnée par un concile.
Le donatisme est un mauvais exemple, c'est à l'origine une église schismatique qui n'a évolué que tardivement vers des positions hérétiques.
Pour les hérésiarques antiques, il y a souvent controverse au sein de l’Église, puis prise en compte d'un désaccord, et enfin expulsion des hérétiques de la communion des fidèles par l'autorité hiérarchique (l'évêque successeur des apôtres, celui de Rome acquérant peu à peu une forte autorité en la matière, avec ceux d'Antioche, d'Alexandrie, Constantinople et Jérusalem).
Il n'y a pas obligatoirement concile, celui-ci permet juste d'éclaircir les choses et de définir l'orthodoxie et l'hérésie quand ça ne parait pas évident et qu'il n'y a pas une autorité reconnue qui a déjà traité de la question (comme Irénée de Lyon qui s'était chargé de définir et condamner bon nombre d'hérésies précoces).
Par exemple : troubles théologiques au sein de l’Église en Orient à cause d'Arius et de ses partisans, ça tourne au gros bordel et au désordre public -> Constantin mobilise les évêques pour un gross concile puisque la problématique est apparemment nouvelle et que personne n'est foutu de s'entendre -> on s'y met d'accord sur un symbole qui se trouve exclure les thèses ariennes -> conséquemment, les évêques concernés prononcent l'excommunication des hérétiques de leur diocèse.