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« Celui qui renie Dieu après avoir cru, —non pas celui qui subit une contrainte et dont le cœur reste paisible dans la foi— celui qui, délibérément, ouvre son cœur à l’incrédulité : la colère de Dieu est sur lui et un terrible châtiment l’atteindra. »
— Coran XVI, Les Abeilles
De plus, le Coran interdit aux musulmans d’être l’instrument de leur propre mort,. Prenant ceci comme base, certains juristes ont décrété que mentir pour se protéger du danger de la mort est un devoir religieux.
En se prévalant de ces versets et décrets, la taqîya est devenue un comportement historiquement adopté dans les minorités musulmanes réprimées chiites ou kharijites, qui en ont largement usé face aux agressions de la majorité musulmane (plus souvent sunnite).
Il ne s’agit alors pas de renier l’islam mais de cacher ses propres convictions à ses oppresseurs (qu’ils soient musulmans membres d’autres appartenances de l’islam, ou « infidèles »).
Cette forme de la taqîya est un sujet de division chez les kharijites : certains considèrent que c’est une pratique obligatoire en cas de force majeure, d’autres que c’est seulement une pratique permise. Le problème ici, est que le coran interdit aussi aux musulmans de tromper d’autres musulmans. Ces contradictions prêtant à confusion ouvrent sur la possibilité de nombreuses divergences d’interprétations et d’actes.
Dans le christianisme, des jésuites qui ont beaucoup fréquenté l'islam ont adopté la taqîya.
Les druzes ne font pas allégeance aux juifs, aux chrétiens ou aux sunnites, non, ils font semblant comme des caméléons d'être des leurs pour leur survie.
La religion est considérée comme un vêtement, ce qui importe c'est de garder Al Hakim dans son coeur.