un généraliste qui ne fait pas de dépassements d'honoraires gagne sur l'ensemble de sa carrière autant qu'un cadre supérieur Alors sachant que les médecins sont horrifiés que la sécu leur mette une limitation "indicative" à 2x le tarif sécu, on en déduit qu'ils sont scandalisés de la perspective de gagner simplement 2x plus qu'un cadre supérieur. Et encore, c'est des généralistes, c'est ceux qui gagnent le moins (et de loin). Oh et on n'a pas pris en compte qu'ils gagneraient du coup beaucoup plus que 2x plus puisqu'une grande partie de leurs coûts sont fixes (cabinet, assistante, assurance etc.). Donc dans ta vie, si tu veux rouler sur l'or des autres, fais médecine ou finance, inutile de faire de la recherche, d'innover ou de créer de la valeur dans des entreprises. http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2013 ... erieur.php

C'est si chiant que ça Centrale ?

Un généraliste débutant doit s'installer; se faire une clientèle. A moins qu'il ne reprenne un portefeuille existant; qu'il doit maintenir grâce à son talent. J'ai dans mon entourage un médecin fraichement en retraite. 30 ans de carrière, dont une partie sur les routes de campagne. Il a bien gagné sa vie. Son comptable l'incitait même à prendre plus de vacances pour ne pas trop payer d'impôts. Mais il y a le côté sombre de la chose : constater les décès; annoncer aux gens qu'ils sont atteints de maladies graves ou très graves. Et pour le médecin qui aime les gens, c'est l'horreur. Ca ronge au fil des ans. Ca mine la santé. Médecine : 10 ans d'études. Accrochez-vous.

un généraliste qui ne fait pas de dépassements d'honoraires gagne sur l'ensemble de sa carrière autant qu'un cadre supérieur Alors sachant que les médecins sont horrifiés que la sécu leur mette une limitation "indicative" à 2x le tarif sécu, on en déduit qu'ils sont scandalisés de la perspective de gagner simplement 2x plus qu'un cadre supérieur. Et encore, c'est des généralistes, c'est ceux qui gagnent le moins (et de loin). Oh et on n'a pas pris en compte qu'ils gagneraient du coup beaucoup plus que 2x plus puisqu'une grande partie de leurs coûts sont fixes (cabinet, assistante, assurance etc.). Donc dans ta vie, si tu veux rouler sur l'or des autres, fais médecine ou finance, inutile de faire de la recherche, d'innover ou de créer de la valeur dans des entreprises. http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2013 ... erieur.php Fais politique car tu as en plus le droit au cumul des salaires et des retraites !!!

Mdr, seuls ceux qui ne sont pas passés par médecine peuvent dire de telles conneries.

Donc dans ta vie, si tu veux rouler sur l'or des autres, fais médecine ou finance, inutile de faire de la recherche, d'innover ou de créer de la valeur dans des entreprises. Moi je suis assez d'accord avec l'expression rouler sur l'or des autres parce qu'on ne présente que rarement le corps médical comme il est : des gens qui vivent du seul fait de l'existence de la sécurité sociale, laquelle est financée par les mêmes prérogatives qu'un impôt lui-même. Même si on prend la question du financement par une mutuelle privée, celle-ci est bien souvent imposée par l'employeur qui retranche son coût sur la feuille de salaire comme pour les autres cotisations. La médecine est donc dans notre pays une sorte de fonction publique médicale. Si le patient n'était pas - ou moins - remboursé, ne vous inquiétez pas que le corps médical serait bien plus modeste en nombre et en importance dans la société. Remarque concernant tous les pharmaciens, kiné, dentistes, cliniques, etc... Pour tous les médecins que j'ai pu voir dans ma vie, je n'ai jamais eu l'impression d'avoir à faire à des gens dans le besoin, mais à une catégorie de notables certes bosseuse mais pas trop angoissée pour leur clientèle .

Un généraliste débutant doit s'installer; se faire une clientèle. A moins qu'il ne reprenne un portefeuille existant; qu'il doit maintenir grâce à son talent. J'ai dans mon entourage un médecin fraichement en retraite. 30 ans de carrière, dont une partie sur les routes de campagne. Il a bien gagné sa vie. Son comptable l'incitait même à prendre plus de vacances pour ne pas trop payer d'impôts. Mais il y a le côté sombre de la chose : constater les décès; annoncer aux gens qu'ils sont atteints de maladies graves ou très graves. Et pour le médecin qui aime les gens, c'est l'horreur. Ca ronge au fil des ans. Ca mine la santé. Médecine : 10 ans d'études. Accrochez-vous. Tout à fait d'accord. Impossible de comparer un cadre sup et un médecin... Ce sont 2 mondes différents. Enfin, je trouve normal de mieux payer celui à qui vous confiez votre santé... Bien le plus précieux ...

Donc dans ta vie, si tu veux rouler sur l'or des autres, fais médecine ou finance, inutile de faire de la recherche, d'innover ou de créer de la valeur dans des entreprises. Moi je suis assez d'accord avec l'expression rouler sur l'or des autres parce qu'on ne présente que rarement le corps médical comme il est : des gens qui vivent du seul fait de l'existence de la sécurité sociale, laquelle est financée par les mêmes prérogatives qu'un impôt lui-même. Même si on prend la question du financement par une mutuelle privée, celle-ci est bien souvent imposée par l'employeur qui retranche son coût sur la feuille de salaire comme pour les autres cotisations. La médecine est donc dans notre pays une sorte de fonction publique médicale. Si le patient n'était pas - ou moins - remboursé, ne vous inquiétez pas que le corps médical serait bien plus modeste en nombre et en importance dans la société. Remarque concernant tous les pharmaciens, kiné, dentistes, cliniques, etc... Pour tous les médecins que j'ai pu voir dans ma vie, je n'ai jamais eu l'impression d'avoir à faire à des gens dans le besoin, mais à une catégorie de notables certes bosseuse mais pas trop angoissée pour leur clientèle . Mon père étant dentiste, je sais qu'il gagne surtout sur les prothèses et les implants, qui pour les premières sont très mal remboursées par la sécu et les seconds pas remboursés du tout.

Moi je suis assez d'accord avec l'expression rouler sur l'or des autres parce qu'on ne présente que rarement le corps médical comme il est : des gens qui vivent du seul fait de l'existence de la sécurité sociale, laquelle est financée par les mêmes prérogatives qu'un impôt lui-même. C'est quand même merveilleux, en gros pour ne pas être un " fonctionnaire " faudrait ouvrir sa propre clinique privée, donc créer un système où le client patient devrait assumer à sa propre charge tous les frais médicaux... Et dans l'hypothèse où ce mode de fonctionnement est généralisé, celui qui n'a pas de pognon peut bien crèver la gueule ouverte devant la clinique . On me dit dans l'oreillette qu'on pourrait également les soigner gratuitement... mais quelle genre d'entreprise offre des services ou des produits gratuits selon le porte-monnaie du client ? aucune... en plus ce serait bien la faillite assurée puisqu'il y a des frais de fonctionnement, des prêts à rembourser, du personnel annexe à payer etc... et donc au fond la santé devient un produit de consommation destiné à être " rentable " Bref vous devriez plutôt être reconnaissant du système actuel, malgré ses défauts il permet quand même un accès relatif aux soins de première nécessité pour tous. Système qui fonctionne grâce au bon vouloir des " fonctionnaires " qui pourraient gagner 2 à 3 fois leur salaire s'ils se barraient définitivement dans le privé. Donc dans ta vie, si tu veux rouler sur l'or des autres, fais médecine ou finance, inutile de faire de la recherche, d'innover ou de créer de la valeur dans des entreprises. Dans ta vie, si tu veux pouvoir foutre un doigt dans le cul des autres en toute légitimité, et surtout aux centraliens d'un âge respectable, quand ils te raconteront qu'ils chient du sang et que ça leur fait pisser dans leur froc... fais médecine. Le must c'est qu'on est même payé pour ça. Et concernant la recherche y'a pas mal d'étudiants qui font un double cursus médecine/science, parmi eux quasiment tous font une pause dans leurs études pour faire un M2 => recherche en laboratoire et publication d'articles en prime... en tout cas à l'UPMC, les autres facs je sais pas.... Y'a aussi moyen d'entrer à l'ENS et l'INSERM sur concours via médecine dès la deuxième année Pour ceux qui sont à l'INSERM certains sont déjà thésés avant d'avoir effectué leur internat... Bref question innovation et recherche on a pas à rougir

Au contraire, le système actuel est un système bâtard qui permet de facturer des tarifs comme si c'était privé, mais en les faisant rembourser par des cotisations sociales obligatoires. Tout l'inverse du libéralisme, où chacun est sensé choisir ce qu'il paye. Deux approches : - Soit l'Etat décide que la santé lui appartient. C'est un choix tout à fait défendable, je serais même plutôt pour, mais ça reste à débattre. Dans ce cas, il collecte via les charges sociales de quoi financer un système commun, et alors c'est l'Etat qui doit fixer la rémunération des médecins. En contrepartie, il leur assure un emploi stable, puisqu'il rembourse leur patientèle. Il les protège également de la concurrence, entre eux et avec l'étranger, en définissant le remboursement, et en maintenant le numerus clausus et l'interdiction d'exercer à ceux qui n'ont pas le diplôme qu'il a délivré. - Soit l'Etat décide que la santé relève du domaine privé, et doit être traitée comme un bien de consommation comme un autre. Dans ce cas-là, très bien, les tarifs sont aussi libres que ceux du coiffeur, mais l'Etat ne rembourse rien. Des mutuelles se créeront automatiquement pour s'en charger. L'Etat ne limite plus artificiellement le nombre de praticiens par le nombre de diplômes délivrés, et il laisse les médecins se faire concurrence puisqu'il ne rembourse plus. L'Etat n'intervient plus que lorsque quelque chose met en danger la santé de quelqu'un (il impose tout de même un respect de normes en matière de qualifications, hygiène, etc.) Les médecins étrangers peuvent aussi venir faire libre concurrence aux praticiens français. Le système actuel est insensé et tout le monde le sait, mais il se maintient artificiellement par l'action combinée d'une espèce de sacralisation par le spectateur politique moyen ("mais la santé ça n'a pas de prix, un médecin c'est plus important qu'EDF") et de la pression mise par les médecins (qui sont rappelons-le la profession la plus représentée à l'AN) et les bruyants internes qui s'emploient avec ardeur à jouer sur les chiffres pour essayer de se faire passer pour sous-rémunérés. Les spécialistes parisiens qui brandissent le salaire du jeune généraliste de la Creuse pour essayer d'éteindre l'incendie, c'est comme si le Pape essayait de cacher ses dorures en se faisant passer pour le petit cureton du village auvergnat.

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"Au tarif sécu un généraliste gagne autant qu'un cadre sup'"

hein-salkon

Mince SK ... il faut être abonné pour lire les articles

mdp : fopo4ever

par contre évitez changer le mdp ce serait con

(bon c'est pas comme si j'avais 2 comptes là bas....)

reverso

le magnifique serment d'Hypocrate est devenu un PQ avec lequel se torchent bcp de médecins, QUI NE SONT QUE DES FONCTIONNAIRES DE LA SANTE! alors que "pour la Patrie, la Gloire et la Science" est toujours d'actualité pour les X

malheureusment, la Médecine n'a plus grand'chose de noble, les scandales à répétition aidant...du Médiator au sang contaminé, en passant par le Dc Mengele pour arriver au concept de "médecine préventive" au lieu de curative!

TARIFICATION AU FORFAIT pour tous Docteurs ès...exerçant dans le secteur publique, sinon allez hop!! comme les osthéo, psychanalyste, kiné..les BONS réussissent

[supprimé]

Bonjour,

C'est vrai qu'en France la médecine est une profession libérale financée en grande partie par les deniers publics. Mais comment faire autrement ? Le système de la sécurité sociale c'est une machine fiscale qui redistribue toujours plus. Aujourd'hui pour distribuer plus il faut que les médecins gagnent moins. C'est pareil avec le logement. Pour loger plus il faut moins de propriétaires bailleurs. C'est pareil avec l'énergie. Pour que tout le monde ait le chauffage il faut se chauffer moins ou payer plus. C'est le principe de l'adaptation au plus grand nombre. Plus on est nombreux plus il faut être petit. Pour le transport plus on est nombreux plus il faut réduire son véhicule.

Il faut maintenir coûte que coûte l'idée que le plus grand nombre a droit à une équitable redistribution des richesses issues des avancées incontournables de la science.

Cordialement.

nimzegin

mdp : fopo4ever

c'est beau

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