Pétition contre la commémoration du 19 mars 1962
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Pour la première fois depuis la fin de la guerre d'Algérie, un Président de la République, François Hollande, a décidé d'assister aux commémorations du 19 mars, alors même que tous ses prédécesseurs, à commencer par François Mitterrand, s'étaient toujours refusés, dans un esprit de concorde, à reconnaître par leur présence, cette date des plus contestables.
Il y a 54 ans, un million de Français d'Algérie subissait en effet un exode dramatique, et plus de 100 000 Harkis et Pieds-Noirs étaient assassinés par le FLN dans l'indifférence générale, pour la plupart après ce « cessez-le-feu » du 19 mars 1962.
En commémorant le 19 mars 1962, François Hollande en plus de jeter le voile noir de l'oubli sur les souffrances d'une partie de ses compatriotes, poursuit sa démarche de repentance vis-à-vis de l'Algérie, qui célèbre le 19 mars comme une victoire, et exige que ne soit reconnue qu'une seule catégorie de victimes.
C'est la raison pour laquelle, nous invitons le Président de la République, à prendre toute la mesure du trouble et de la colère que la célébration d'une date aussi inique pour la mémoire nationale, et insultante pour celle de milliers de victimes, provoque, et lui demandons solennellement, de prendre les initiatives nécessaires pour revenir sur l'officialisation de la date du 19 mars 1962.
De la même manière, nous invitons tous les maires, élus, conseillers municipaux, à décider ou à demander que soient débaptisées toutes les rues ou places du 19 mars qui constituent des tâches indélébiles dans nos villes et villages et insultent les consciences et la mémoire françaises.
Il y va de l'unité de la nation, et de l'équité des mémoires.
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La réaction de Marine Le Pen
http://www.frontnational.com/2016/03/co ... tional-13/
Communiqué de presse de Marine Le Pen, Présidente du Front National
Le Président de la république, par sa participation aux commémorations du 19 mars 1962, viole la mémoire des anciens combattants, harkis et rapatriés morts pour la France lors du conflit algérien. Honorer cette date c’est aussi mépriser les centaines de milliers de nos compatriotes harkis et rapatriés qui ont vécu et qui vivent avec ces souvenirs tragiques.
On peut choisir n’importe quelle date sauf le 19 mars avait pourtant averti son prédécesseur socialiste François Mitterrand.
Parce qu’il est le Président de tous les Français, le Président de la république ne devrait pas participer à cette commémoration du déshonneur.
Le 19 mars, mes pensées iront aux victimes de cette tragédie.
Réaction de Gilbert Collard
http://www.frontnational.com/2016/03/19 ... mortifere/
Le 19 mars est une date funèbre ; c’est, sans doute, la raison mortifère pour laquelle François Hollande, contrairement à ses prédécesseurs, a décidé de commémorer le 19 mars, date du cessez-le feu, qui vit s’abattre sur les Pieds-noirs et les Harkis un abandon assassin.
Cette date est une tristesse.
La guerre commence le 1er novembre 1954.
Du haut de la tribune de l’Assemblée nationale, le 12 novembre 1954, Pierre Mendes France déclare : « Il n’y aura aucun aménagement contre la sédition », et François Mitterrand : « l’Algérie, c’est la France ! ».
Que de mensonges ! Depuis la parole politique est en berne, en deuil des mots.
Le 12 mars 1956, Guy Mollet, caché derrière ses grosses lunettes, obtient de la représentation nationale que l’armée détienne les pouvoirs de police avec une majorité de 455 voix, y compris, oui, celles de tous les…communistes ! Ils ont des trous de mémoire profonds comme des impacts de balle. C’est en ces temps que le recours à la torture commence… Les mêmes passeront leur vie à repasser les froissements de leur conscience en dénonçant des pratiques instaurées par eux !
La gauche morale gagne toujours la bataille des mots au culot !
Et puis, on a, d’un balcon, l ‘incompréhensible : « Je vous ai compris » !
Tombe alors sur la nuque, le 8 novembre 1961, le référendum sur l’autodétermination avec son poids de 75,2% de oui !
Les pieds-noirs deviennent les orphelins d’une terre française qui ne l’est plus.
La marche de l’histoire les a piétinés. Son inexorabilité pouvait se passer des mensonges, des reniements, des tromperies, des abandons.
Tout est consommé, le 18 mars 1962, avec les accords d’Evian, approuvés par 90,7% des Français !
A compter de cette date, c’est l’abandon, la révolte, la folie, la furie, le lâchage entre les mains des lyncheurs ; la mère patrie commet un parricide.
Dès le 19 mars, des harkis et des civils musulmans sont lynchés sous les regards inertes de l’armée française : 60 000 à 80 000 harkis, désarmés, sont massacrés.
Le 26 mars, c’est le drame de la rue d’Isly où périssent entre 46 et 62 innocents qui commettaient le crime de crier leur désespoir.
En un an, 34 000 européens seront enlevés, dont des soldats ; on en retrouvera 1500 …
Le 5 juillet, jour de l’indépendance, 400 à 800 pieds-noirs seront tués.
Gaston Defferre, maire de Marseille et futur Ministre de l’intérieur de François Mitterrand, accueille les survivants d’une phrase qui refroidirait tous les migrants : « qu’ils quittent Marseille en vitesse. »
La date commémorative du 19 mars divise et oublie les morts pour une France qui n’était plus mais qui demeurait dans les cœurs : on ne célèbre pas une date qui est un cimetière