Mais ça fait tout de même plaisir de lire ce genre de chose, quand on a été gavé des discours des pleureuses anti-colonialistes
Dans le sud on a été plutôt bercé des pleurnicheries des pieds-noirs. Depuis que je suis gosse je les entends pleurer ... et gna gna gna De Gaulle, et gna gna gna les arabes, et gna gna gna. Après, que les maires du sud se plient plus volontiers à cette repentance que les autres c'est normal, les familles pieds-noirs ont une grande influence ici. Tous ne sont pas arrivés qu'avec les baluchons, mais une bonne partie avec la valise certes, mais pleine de billets. Et ils tiennent aujourd'hui une bonne partie de l'économie et de la politique.
Pour en revenir à l'Histoire de l'Algérie, je ne peux pas laisser passer ça, moi qui suis pied-noir, entré en métropole à l'âge de 22 ans un certain 26 juin 1962 et suivi par mes parents en novembre 1962 aprés avoir tenté d'y rester. Comme la grande majorité de mes compatriotes, ils n'étaient pas de "riches colons" ! Mon père était commerçant et a du céder son commerce sous la menace (armée) du FLN. Maman était sage-femme (DE). Ils sont rentrés avec leurs seules valises qui n'étaient pas pleines de billets ! loin de là !
Cette légende a été répandue par le PCF et les socialistes comme Defferre de l'époque. Et si nous avons pleuré, c'est parceque nous avions laissé là-bas nos cimetières (saccagés et profanés), nos racines, et le peut que nous possédions pâr la sueur de notre travail !
Nous attendons toujours que l'Etat français reconnaisse le mal qu'il a fait à une communauté de FRANCAIS, mais aussi d'Algériens qui avaient cru en lui !
Nous avons servi de bouc-émissaires dès notre arrivée ici, comme nos harkis internés dans des camps de concentration !
Les Français de métropole ont vite oublié qu'il devaient leur libération des nazis à l'armée d'Afrique, cette armée composée de pieds-noirs et d'indigènes unis sous les plis du drapeau français !
Alors lorsque j'entends proférer de telles âneries, je m'indigne, et si la personne qui les profère se trouve devant moi, je lui claque la gueule !
Qu'on se le dise !