le grand et le petit albert, alchimie, magie de la nature, astrologie, numérologie
ces deux livres (compilation de texte éditée à la renaissance) ne sont pas d'albert le grand, le saint mais certains passages le sont.
un passage de wiki
À la Renaissance, la découverte de l’héliocentrisme du système solaire, qui pourtant a été imaginé et défendu par les astronomes / astrologues de l’époque, vient mettre à mal, selon certains, l'anthropocentrisme de l’astrologie : Pic de la Mirandole (puis Jérôme Savonarole reprenant les arguments de celui-ci) l’ont largement condamnée. Ce n’est pas le cas d’astronomes et astrologues comme Galilée et Kepler de même que Tycho Brahe, ou Cassini, le premier directeur de l’Observatoire de Paris.
Dans la préface de ses Tables Rudolphines, Kepler fait observer que l’astrologie, toute folle qu’elle est, est la fille d’une mère sage, et que la fille folle est indispensable pour soutenir et faire vivre sa mère. Ce commentaire sera interprété par Voltaire, dans son Traité sur la tolérance (1767), de manière restrictive : « La superstition est à la religion ce que l’astrologie est à l’astronomie, la fille très folle d’une mère très sage ». La citation de Kepler a été souvent reprise erronément, et l'est encore aujourd'hui36,37 pour soutenir la thèse que les grands esprits de la Renaissance comme Galilée, Cassini ou Kepler n'étaient astrologues que par contrainte, pour avoir les moyens de s'adonner à la véritable science :
« Souvent les travaux astrologiques de Kepler et Tycho Brahe sont invoqués par les défenseurs de cette pseudo-science. Kepler est pourtant très clair sur sa valeur et justifie sans ambiguïté la pratique des prédictions en disant que la vénale astrologie permettrait à l'astronomie de vivre ».
Éric Lindemann (1999) L'astronomie Mécanique: une introduction par l'histoire de l'astronomie38
Elle ne visait pourtant que l'astrologie populaire, tant décriée pour ses excès et superstitions : « La philosophie, et par conséquent l'astrologie authentique, témoigne de l'œuvre de Dieu et est donc sacrée. Ce n'est en aucune manière une chose frivole. Pour ma part, je ne souhaite pas la déshonorer. »39 Dans le titre d'un manifeste adressé aux intellectuels de son temps, Kepler leur demande d'écouter, dans cette controverse sur l'astrologie, une troisième voix, d'où son titre abrégé, Tertius Interviens (Warnung an etliche Gegner der astrologie das Kind nicht mit dem Bade auszuschütten - « avertissement aux adversaires de l'astrologie afin qu'ils ne jettent pas le bébé avec l'eau du bain »). La première (celle des médecins, philosophes et théologiens) ordonne d'abandonner l'astrologie, qui ne serait qu'une superstition -- la « fille folle de l'astronomie ». La seconde, celle des astrologues populaires, voudrait la conserver, avec toutes ses superstitions.
« J'ai souvent exprimé combien il était mal avisé de rejeter une chose complètement à cause de ses imperfections; par ce procédé, même la science médicale n'aurait été épargnée (...) Un nombre modeste de prédictions d'événements (de nature générales) effectuées au moyen de la prédiction des mouvements célestes sont bien fondées dans notre expérience40.
Galilée, comme son confrère, ne doutait aucunement de la valeur de l'astrologie, bien au contraire : cela lui valut ses premiers ennuis avec l'Inquisition41. Depuis le Moyen Âge, et Thomas d'Aquin en particulier, il s'exerçait un lutte d'influence au sujet des événements célestes : Roger Bacon, « père de l'empirisme moderne », en aurait été une des premières victimes, puisqu'il aurait été emprisonné pour avoir osé affirmer que la naissance de Jésus-Christ était sous l'influence d'une Grande Conjonction (conjonction Jupiter-Saturne).
on en revient à la rivalité et aux excès.