Notre ministre bling bling et inutile fait à nouveau l’objet de mails reprenant entre autres, une de ses phrases sur la priorité à donner aux beurs dans le monde du travail. "A qualité égale, priorité au beur puisqu'il a eu plus d'obstacles à franchir qu'un blanc de souche". (2004)
Trouvant ça énorme, j’ai cru à un hoax. Elle l’a bien prononcée et voici l’analyse de hoaxbuster
http://www.hoaxbuster.com/forum/declaration-de-yamina-benguigui
Le résultat de nos recherches en interne
Le numéro 1556 de "Courrier Cadres" du 21/10/2004 comporte bien un entretien avec Yamina Benguigui, à l'occasion de la sortie de son documentaire "Le Plafond de verre", consacré aux discriminations à l'encontre des français d'origine étrangère et aux dépressions sur lesquelles elles débouchent.
A l'époque en effet, la HALDE n'avait pas été créée (2005), et, comme le rappelle le magazine, un testing de Jean-François Amadieu, sociologue à Paris I, mené sur 1.500 CV envoyés à 250 annonces avait montré qu'un français d'origine étrangère avait 5 fois moins de chances de se faire embaucher qu'un français de souche.
Yamina Benguigui se prononçait donc pour deux mesures concrètes susceptibles de changer les choses : le CV anonyme (aujourd'hui obligatoire en France pour les entreprises de plus de 50 salariés) et la discrimination positive (que la législation européenne autorise en cas d'inégalités criantes, voir par exemple les lois sur la parité votées en France).
Sur ce dernier point, comme le magazine lui demandait "Jusqu'où doit-on aller ?", elle a répondu la phrase que le message à l'origine de cette discussion lui prêtait ("A qualité égale, priorité au beur puisqu'il a eu plus d'obstacles à franchir qu'un blanc de souche").
L'exactitude des propos est donc établie, ils ont été également restitués dans leur contexte d'il y a 8 ans : le rôle d'HB s'arrête ici. Discuter sur le fait de savoir si Mme Benguigui tiendrait aujourd'hui les mêmes propos au vu de la situation actuelle est une spéculation qui n'est pas de notre ressort.
Il serait effectivement intéressant de savoir si elle tiendrait les mêmes propos actuellement.
Jusqu'où doit aller la discrimination positive?
Les "Beurs" qui sont admis dans les grandes écoles sans concours ont ils le même niveau que les autres? Si non, ils vont s'effondrer et se sentir hors jeu, rapidement, si oui, pourquoi ne pas passer le concours. Je pense que cette discrimination positive constitue une forme de mépris pour leurs capacités! Je pense qu'il vaudrait mieux donner aux éléves sortant du lot l'accès, dès le début du lycée , à des internats où ils pourraient travailler dans de bonnes conditions.