regard algérien
instructif
Louisa Hanoune accuse Hollande d'être à l'origine de l'attaque terroriste d’In Amenas
Très critique quant à l'évolution de la situation au nord du Mali depuis l'intervention militaire française, Louisa Hanoune vient de réagir à l'attaque terroriste d'In Amenas.
Saluant la décision des autorités algériennes d'y faire face sans aucune aide étrangère, elle fait porter le chapeau de ce «crime» à François Hollande. Selon la secrétaire générale du Parti des travailleurs, qui intervenait, hier, à l'ouverture de la réunion de ses cadres, «le groupe terroriste d'Abou El Bara n'a pas réagi au fait que l'Algérie ait donné son autorisation à la France pour que ses avions puissent survoler notre territoire, mais il a réagi à l'attaque militaire française dans la région tout simplement». Elle souligne que cet assaut était tout à fait prévisible, mais «l'Algérie a réagi positivement en décidant de refuser toute aide américaine ou française».
L'Algérie, estime Mme Hanoune, est la mieux placée dans la lutte contre le terrorisme et n'a pas de leçon à recevoir dans ce domaine d'aucun pays. Elle ajoute fièrement que l'Algérie est souveraine et n'a pas «à demander l'autorisation des Etats-Unis ou de la France pour intervenir pour la libération des otages».
Louiza Hanoune se dit convaincue que la démarche de François Hollande n'est que la deuxième étape de l'opération enclenchée par l'Otan, notamment en Irak, en Libye ou encore en Afghanistan, qui s'appuie dans son opération sur le conflit ethnique, notamment pour spolier les richesses de ces régions. «L'impérialisme français est en train de réveiller les vieux démons», tonne-t-elle, ajoutant que «l'intervention militaire est source de chaos, de dislocation et de pillage». Plus explicite, elle avance que la
France qui traverse une crise économique œuvre pour y faire face, en justifiant son attaque par la lutte contre le terrorisme au nord du Mali. Selon elle, «le coup a été prémédité» et tous les acteurs principaux, entre autres, les groupes terroristes, les Etats de la Cédéao et les autorités maliennes sont à «la solde de la France». Et de s'interroger «sur le revirement d'Ançar Eddine qui a signé récemment un accord de principe en Algérie avec le Mouvement national de libération de l'Azawad».
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