Crise énergétique et environnementale
Avec la nouvelle taxe sur la consommation mise en place en octobre dernier par le gouvernement d’Antonis Samaras pour augmenter les recettes de l’Etat, « la précarité énergétique s’est accrue considérablement ». Le prix du fuel domestique a doublé, passant de 0,80 euros à 1,40 le litre. Soit environ 0,15 euros de plus qu’en France.
Conséquence, selon le sociologue, les Grecs n'ont plus les moyens de se chauffer... et courent s'acheter des couvertures électriques. « Un phénomène loin d'être marginal, insiste-t-il. Les classes moyennes aussi sont touchées par la précarité énergétique. Et de larges catégories de la population, souvent à faible revenu, se sont orientées vers des formes d'énergie bon marché, dont le bois. Certains parcs publics ou forêts en périphérie d’Athènes sont pillés par des habitants ».
« La crise sociale est en train de déboucher sur une crise environnementale, s’alarme Michel Vakaloulis. Car comme le prix du bois a lui-même a augmenté, beaucoup de familles jettent dans le feu tout ce qui est susceptible d'être brûlé ». Résultat : la pollution aux microparticules dépasse régulièrement le seuil d'alerte établi par l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Et la capitale est enveloppée d’un épais brouillard.
C'est malheureux. Par contre pour le prix du fuel domestique, ils laissent entendre dans l’article qu'en France, il serait d'environ 1,25 € le litre, j'avais plutôt entendu dans les 0,90 récemment.
Crise: en Grèce, tout est bon pour se chauffer (même l'olivier de Platon)
C'est une petite histoire aussi révélatrice qu'insolite que la presse a relayé en Grèce ces derniers jours. Ruinés par la crise, on a appris que certains n'avaient pas hésité à abattre l'olivier sous lequel le philosophe Platon délivrait ses leçons, il y a quelques siècles de cela. Un sacrilège qui en dit long sur l'ampleur du marasme et la précarité dans laquelle vivent les Grecs.
http://www.rfi.fr/afrique/20130125-grec ... nsolite-po