Puisque Pascale voulait parler d'economie: on regarde de l'autre coté du mur:
Malgré l'allégement des restrictions israéliennes à la libre-circulation, l'économie palestinienne n'a pas encore connu de véritable démarrage. La fragmentation de son territoire, la perte de ses terres et de ses ressources naturelles sont autant de facteurs qui freinent les perspectives de développement à long terme.
La croissance palestinienne est soutenue par la générosité de la communauté internationale plutôt que par le secteur privé, et elle éprouve du mal à compenser la désindustrialisation latente. Le sous-emploi est chronique, la pauvreté et l'insécurité alimentaire, en particulier à Gaza, restent alarmantes.
Les perspectives de développement à moyen terme sont assombries par la forte dépendance commerciale vis-à-vis d'Israël et par l'isolement des marchés mondiaux. La fragilité de l'économie palestinienne est surtout aggravée par le retard de l'industrialisation. Cet handicap est le résultat de la concurrence des produits israéliens, de l'absence de débouchés extérieurs, de l'insuffisance d'infrastructures ainsi que des restrictions imposées par l'administration israélienne à la libre-circulation des marchandises entre les territoires palestiniens et ses voisins naturels - Israël, la Jordanie et l'Egypte.
http://www.lemonde.fr/idees/article/201 ... _3232.html
en conclusion, l'aide reçue par les palestiniens leur permet surtout d'acheter des produits israéliens, alors qu'Israel limite la production et les exportations palestiniennes.
Pourquoi changer de système, tout baigne, pour ceux qui flanent à la terasse d'un café, un M16 posé sur la table.